Exclusif : RSCA - Genk : les Limbourgeois trouvent un précédent de l'UEFA, Anderlecht insiste sur le même point

Exclusif : RSCA - Genk : les Limbourgeois trouvent un précédent de l'UEFA, Anderlecht insiste sur le même point
Photo: © Voetbalkrant.com

"Nous allons garder notre calme." C'est ainsi que les avocats de Genk et d'Anderlecht sont sortis après une heure et demie de séance devant le CBAS. Une séance qui s'est déroulée très calmement et où chacun a clairement exposé son point de vue.

Nous devrons attendre jusqu'au 5 mars, soit mardi prochain, pour pouvoir dire avec certitude si le match entre Anderlecht et Genk du 23 décembre (2-1 pour Anderlecht) devra être rejoué. La décision peut basculer des deux côtés. Walfoot.be a pu assister à la séance de ce vendredi, en voici le résumé.

Exemple similaire à Angleterre-Norvège

Vendredi, les avocats de Genk et ceux d'Anderlecht ont plaidé leur cause. Anderlecht a sorti le grand jeu. En plus de leur propre officier juridique, ils ont fait venir le ténor du barreau Walter Damen. Celui-ci est d'ailleurs arrivé une demi-heure en retard, ce qui a retardé le début de l'audience prévue à 14h30 à 15h.

L'intérêt médiatique n'était pas très élevé, mais vous pouvez être sûr que dans le monde du football, tout le monde suit cette histoire de près. Et nous ne parlons pas seulement des instances du football telles que la FIFA et l'UEFA. Les fédérations nationales des pays voisins nous regardent également avec beaucoup d'inquiétude.

Un jugement en faveur de Genk pourrait, en effet, créer un précédent international. Cependant, de tels précédents ont déjà eu lieu. Comme lors du match de qualification pour l'Euro entre l'Angleterre et la Norvège chez les moins de 19 ans féminines en 2015, où les 16 dernières secondes du match ont dû être rejouées en raison d'un penalty mal jugé, tout comme dans le match entre le RSCA et Genk. C'est l'UEFA elle-même qui a décidé que le match devait être rejoué.

Là non plus, les joueuses entrantes dans la surface n'ont pas été prises en compte. Mais le match n'a pas dû être entièrement rejoué. La décision du CBAS aura probablement un impact majeur sur le futur et sur la manière dont les règlements seront ajustés.

Plaidoiries inchangées

Une situation comme celle-ci doit être évitée à tout prix. Brian Riemer a mentionné - à juste titre - d'autres exemples. Que se passe-t-il si cela se produit en finale de la Coupe ? Le match sera-t-il également rejoué ? Ou si cela se produit lors de la journée décisive des Champions Play-offs ?

Genk estime être dans son bon droit et avoir le règlement de son côté. À Anderlecht, ils ont de nouveau plaidé qu'il s'agissait d'une erreur humaine, car il n'a pas été mentionné dans la communication entre l'arbitre vidéo et l'arbitre central que les joueurs d'Anderlecht arrivaient. Il s'agit donc d'une phase mal interprétée.

Ce que le CBAS décidera reste un point d'interrogation. Une chose est sûre, ils se sont retirés dans la salle immédiatement après l'audience pour délibérer.

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