Tout le monde à Bruxelles ne se range pas derrière l'interdiction de déplacement des Brugeois : "Les supporters sont punis pour le comportement des hooligans"

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Les supporters du Club de Bruges ne pourront pas venir soutenir leur équipe à Anderlecht suite aux débordements crapuleux constatés en marge de la finale de la Coupe. La décision fait couler beaucoup d'encre.

Certains estiment que c'est le minimum, d'autres qu'il est inconcevable que des supporters pacifiques payent pour l'acte odieux commis par des hooligans dans un contexte policier différent de celui que devrait connaître la rencontre de championnat. Ce qui est certains, c'est que l'interdiction de déplacement décrétée par le bourgmestre d'Anderlecht Fabrice Cumps divise.

Du côté des opposants à cette mesure, on retrouve la ministre flamande des affaires bruxelloises Cieltje Van Achter (N-VA). La députée bruxelloise ne s'est pas privée de dire devant le parlement tout le mal qu'elle pensait de cette interdiction.

La liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence

"J’ai du mal à accepter la décision prise par le maire. J'ai lu dans les médias que sa police n'avait émis aucun avis négatif pour ce match et qu'il pouvait parfaitement garantir la sécurité. Les supporters sont punis pour le comportement des hooligans", déplore-t-elle, dans des propos relayés par Het Nieuwsblad.

Van Achter explique que tout le monde ne doit pas payer la note pour le système de sécurité défaillant : "Y avait-il unité de commandement ? Apparemment non. On était pourtant en droit d'en attendre avec 40 000 supporters".

{READALSO}Tout remettre sur le dos du système de sécurité serait tout autant malvenu. Mais ce qui est certain c'est que les attaques à Jette et Molenbeek mettent en lumière l'urgence de sévir et de prendre des mesures fortes pour juguler cette violence en recrudescence depuis plusieurs mois.

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