Romelu Lukaku ne fera jamais l'unanimité...et s'en réjouirait presque : "Ça fait du bien d'éteindre les gens"

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Il y a un an, Romelu Lukaku était sur une voie de garage à Chelsea et traînait son spleen post-Euro. Il est aujourd'hui totalement relancé.

Les critiques, le besoin de remettre tout le monde à sa place, de rappeler qui il est, de faire taire ses détracteurs : tout cela a été l'un des moteurs de la carrière de Romelu Lukaku. L'attaquant des Diables Rouges ne s'en est jamais caché : il prend un malin plaisir à remettre les points sur les "i" et n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est critiqué.

La jauge de carburant était bien remplie au début de la saison : "Les mêmes qui me disent 'Romelu, c’est bien ce que tu fais' m’ont peut-être insulté la semaine avant. Quand je me réveille le matin, je suis neutre. Je suis gentil, poli, tout ce que vous voulez. Mais il ne faut pas me dire X, Y ou Z parce que je ne vais pas vous croire", explique-t-il à la RTBF.

Lukaku n'oublie pas

Remporter le Scudetto avait ainsi une saveur toute particulière : "Je me souviens quand je suis arrivé à Rome l’année précédente. Tout le monde disait que c’était fini pour moi, que jamais je ne reviendrais à mon meilleur niveau… Ça fait du bien d’éteindre les gens".

Romelu Lukaku, un antagoniste par nature ? Sans être aussi catégorique, il reconnaît y puiser une partie de sa motivation : "Ai-je besoin d’amour ? Oui et non. J’aime bien être en conflit et exploser. Je ne sais pas pourquoi. Ça a toujours été un peu l’histoire de ma vie".

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Il faut dire que Big Rom faisait parler de lui avant même d'être professionnel : "Je me souviens quand j’étais au Lierse et que j’avais dix ans. Il y avait déjà des critiques mais deux ans après j’étais à Anderlecht". En 2025, Romelu Lukaku continue de dédier chacun de ses buts à ceux qui le démolissent.

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