Le petit nouveau de Pro League se dévoile : "Je rêve de coacher un jour un club du top"
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Zulte Waregem est dans une bonne passe. De quoi mettre en lumière son entraîneur Sven Vandenbroeck, longtemps resté dans l'ombre du football belge.
En commençant avec un bilan de 4 points sur 18 et un début de mercato peu copieux, Zulte Waregem est déjà passé par quelques moments difficiles cette saison. Mais le match renversé à Charleroi s'est avéré être un tournant : l'équipe reste sur six matchs sans défaite et est actuellement sixième au classement.
Du haut de ses 46 ans, Sven Vandenbroeck ne vit que sa première saison comme T1 en Pro League. C'est que de 2016 à 2023, le Bruxellois a coaché en Afrique, avec notamment un passage comme adjoint d'Hugo Broos à la tête du Cameroun ou une finale de Ligue des Champions africaine perdue avec le Wydad Casablanca. Des moments qui l'ont marqué, comme il l'explique à la RTBF.
Un autre monde
"On jouait dans des stades de 70.000 personnes, avec une pression dantesque des dirigeants et des supporters. A Casablanca, je n’avais plus de vie, je ne pouvais plus sortir de chez moi : si je voulais manger un McDo avec ma fille, on devait rouler 30 minutes hors de la ville ! J’étais content de revenir en Belgique pendant les trêves FIFA pour être tranquille : ici, personne ne me reconnaissait… excepté les taximen marocains de Zaventem", sourit-il.
Des expériences qui l'ont forgé en tant qu'homme et en tant qu'entraîneur : "J'ai beaucoup progressé dans le relationnel et cette gestion de groupe. Mais ma grande force reste la tactique : je sais lire le jeu, prendre les bonnes décisions et adapter mon plan de jeu à l’adversaire et aux circonstances. Mais comme chaque entraîneur, je rêve de coacher un jour un club du top".
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Sven Vandenbroeck a déjà une idée bien précise : "Mon club de rêve ? Barcelone ! Mais mon vrai rêve, c’est de coacher un jour le club égyptien d’Al Ahly. Son identité, sa puissance, sa base de supporters : c’est un club énormissime".