Un retour en mode mineur pour Adem Zorgane à Charleroi : "Bizarre d'aller dans le vestiaire visiteur"
Adem Zorgane est revenu au Mambourg, mais sous les couleurs de l'Union Saint-Gilloise. Il revient sur ces retrouvailles contrastées.
Après ses prestations majuscules des dernières semaines, Adem Zorgane espérait sans doute un autre retour sur son ancienne pelouse. L'Algérien a passé un cap depuis son arrivée à l'Union mais ne l'a que rarement montré ce soir, avec moins d'impact sur le jeu de son équipe.
"Le partage est un résultat logique. En deuxième mi-temps, il n'y avait pas de créativité, mais aussi trop d'espace laissé à Charleroi en perte de balle", estime-t-il en interview d'après-match. "Il y avait très peu de solutions pour le porteur du ballon, on a créé très peu d'occasions alors qu'il y en a toujours avec nous, d'habitude. Il faut oublier cette deuxième mi-temps et ne pas refaire ces erreurs".
Moins de maîtrise de la part de l'entrejeu
L'Union s'est mise dans les problèmes en laissant son adversaire jouer : "Charleroi est une équipe qui va se créer beaucoup d'occasions si tu leur laisses le ballon. Il y a de très bons joueurs, ils ont bien joué le coup en deuxième mi-temps. Si on veut être champion, on ne peut plus se permettre de jouer comme dans ce deuxième acte". Mais il n'invoque pas la fatigue physique de l'enchaînement des matchs comme excuse : "Je crois que c'est plus mental que physique".
Même si le contexte ne se prêtait pas à la fête, Adem Zorgane a savouré ce retour dans le Pays Noir. C'est que quatre saisons à Charleroi, ça ne s'oublie pas : "C'était un moment spécial. Ça fait bizarre de revenir ici et d'aller dans le vestiaire des visiteurs, de porter d'autres couleurs".
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"Mais c'est le football, je ne garde que les bons souvenirs. Je connais encore presque tout le monde, toute l'équipe, tout le staff, les supporters", conclut-il. Pour l'ancien milieu de terrain des Zèbres, place désormais à la Coupe d'Afrique des Nations avec l'Algérie. L'Union a-t-elle eu un avant-goût des difficultés à venir en son absence ?