Interview Bertrand Crasson confie qu'Anderlecht doit revenir à la base : "Une attaque te fait gagner des matchs, une défense des titres"

Alexandre Fiammetti
Alexandre Fiammetti
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Bertrand Crasson confie qu'Anderlecht doit revenir à la base  : "Une attaque te fait gagner des matchs, une défense des titres"
Photo: © photonews

Anderlecht a subi son troisième revers en autant de rencontres dans ces playoffs 1. La crise n'a jamais été aussi présente au Parc Astrid.

Anderlecht pensait vivre de meilleurs débuts de playoffs 1 après être parvenu à se hisser dans le top 6 à l'issue de la phase classique. Les Mauves ont chuté à domicile ce dimanche face à l'Antwerp (1-2). "Cela se passe de commentaires", nous lâche d'emblée Bertrand Crasson. "Tout le monde est déçu après cette nouvelle défaite. L'entame de la partie était pourtant bonne et les intentions étaient là. Mais en seconde période, Anderlecht a éprouvé des difficultés au niveau physique face à une équipe anversoise bien organisée et qui a su frapper au bon moment", indique l'ancien de la maison mauve.

"Mentalement, c'est un coup de massue sur la tête, mais il reste dorénavant sept matchs à disputer donc il n'y a encore rien de perdu. Le manque de qualité est évident, je ne reviendrai pas là-dessus. Mais ce qui est intolérable, et je le dis en tant qu'ancien défenseur, c'est le fait d'encaisser huit buts en trois rencontres, ça fait tâche. J'ai moi-même connu des périodes de crise à Anderlecht, et pour stopper l'hémorragie, il faudra revenir à la base et à l'essentiel : si tu ne sais pas gagner, évite au moins de perdre. Il faut absolument retrouver cette stabilité défensive et garder le zéro derrière. Une attaque te fait gagner des matchs, une défense des titres", précise celui qui a gagné six titres de champion de Belgique.

Anderlecht se déplacera au Standard vendredi prochain pour tenter d'inscrire ses premiers points en PO1. "Il faudra une réaction d'orgueil à Sclessin. L'équipe doit se relever et faire face à cette spirale négative. Il est temps d'arrêter d'être la risée de la Belgique", a conclu Betrand Crasson.

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