Défaite sur tapis vert et retrait de points : et si la Belgique s'inspirait de la Grèce ?

L'Olympiakos menait 1-0 le 17 mars dernier face au rival ancestral, le Panathinaikos, quand des incidents ont éclaté en tribunes côté visiteurs : émeutes, violences et débordements ont forcé l'arrêt du match par l'arbitre à la 69e minute. 

La commission d'appel de la Fédération grecque a donné son verdict aujourd'hui : en plus d'une victoire sur tapis vert de l'Olympiakos (3-0), un retrait de points a été décidé. La Ligue avait demandé deux points, ce sont finalement 5 qui seront retirés au Panathinaikos, qui se voit en plus infliger deux rencontres à huis-clos et une amende de près de 100.000 euros.

Une piste à explorer ? 

Bien sûr, les clubs d'Athènes n'en sont pas à leur coup d'essai et les comportements excessifs sont réguliers en championnat grec, ce qui nécessite une certaine fermeté. Mais si la violence des ultras grecs est incomparable à ce qui se passe en Belgique, sur le fond, il s'agit d'un arrêt de rencontre ; le cas peut donc être comparé à celui du Standard-Anderlecht de vendredi passé. 

Et dans ces circonstances, une chose est sûre : si les supporters d'Anderlecht avaient su qu'interrompre la rencontre coûterait non seulement le match en cours (déjà compromis) à leur équipe, mais aussi des points au classement, ils y auraient réfléchi à deux fois. Une piste de réflexion pour l'avenir ?