Anderlecht a du pain sur la planche, Genk prend...10 points d'avance en tête

Florent Malice
Florent Malice depuis le Lotto Park
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Anderlecht a du pain sur la planche, Genk prend...10 points d'avance en tête
Photo: © photonews

Il y avait plusieurs classes d'écart entre Anderlecht et Genk ce dimanche. Les deux équipes ne passeront pas la trêve "internationale" dans le même état d'esprit.

À Anderlecht, il faut bien distinguer le fond et la forme ces dernières semaines. Côté forme, on ne peut pas dire que Robin Veldman ait totalement métamorphosé ses joueurs au-delà de l'électrochoc inévitable. Ca ne joue pas brillamment, ça manque encore un peu d'engagement et d'aplomb quand les choses vont mal. Mais côté fond, les résultats sont enfin là, même si c'est poussif - qualifications en Coupe(s) et match nul inespéré au Bosuil. Reste à bien finir la phase aller face à l'autoritaire leader genkois.

Pour ce qui pourrait être sa dernière en tant que coach "intérimaire" de l'équipe A, Robin Veldman se prive de Jan Vertonghen à l'approche de la Coupe du Monde, ainsi que d'Amir Murillo remplacé par Noah Sadiki. Mais le Panaméen n'aura qu'à prendre son mal en patience une grosse demi-heure. Anderlecht prend en effet l'eau depuis son flanc gauche : Paintsil et Muñoz s'essuient avec Moussa N'diaye, et il faut quelques retours en urgence de Delcroix, Amuzu et la maladresse de Paul Onuachu (18e) pour éviter le 0-1. Juste après, le Nigérian règle la mire : c'est encore côté gauche, c'est Daniel Muñoz au centre et c'est goal (19e, 0-1). 

onuachu

N'diaye finit par prendre un carton jaune sur une perte de balle grossière (25e), et Veldman en a assez vu, sortant le Sénégalais pour Murillo (34e), qui rentre donc par la porte de derrière. Ce sera moins catastrophique dès ce moment, sans qu'on ait moins l'impression d'assister à un match d'entraînement du Racing Genk. Seule alerte, dès la 7e, quand Francis Amuzu trouvait Verschaeren dans le rectangle, mais la frappe du n°10 passait au-dessus. Trésor, Arteaga, El Khannous combinent, font le spectacle...et la tribune Sud aussi, offrant un remake du scénario ridicule de samedi à au Mambourg en interrompant la rencontre (42e) à coups de feux d'artifice. Sans commentaire, rideau. 

Il y a toujours du boulot à Anderlecht 

On ne sait pas trop, au coup de sifflet marquant la pause, si le public du Lotto Park huait ses joueurs ou les idiots ayant fait interrompre le match, mais une chose est sûre : le spectacle ne plaît pas. Paintsil continue à débouler sur son flanc, forçant Sadiki et Delcroix à galoper, mais finira par trouver la veille sur une très belle action limbourgeoise. Son centre parvient, chanceusement il est vrai, à Gerardo Arteaga (54e, 0-2). Un Mondialiste potentiel avec le Ghana servant un Mondialiste avec le Mexique : voilà aussi un exemple de ce qui sépare les deux équipes. 

© photonews

En l'absence de réelles options sur le banc (Esposito, notamment, est déjà rentré en Italie), Anderlecht ne saura pas mettre le pied sur l'accélérateur. Même une fois Gerardo Arteaga logiquement exclu pour une faute en tant que dernier homme sur Silva (75e), la maîtrise restera genkoise, Paintsil forçant même Van Crombrugge à un arrêt (80e). Les résultats ont beau être en hausse, il n'y a pas de miracle : entre Anderlecht et Genk, il y a toujours une classe d'écart. Et 26 points d'écart à la trêve, pour le détail. Le Racing Genk a déjà fait un sacré trou en tête du classement...

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