Ils sont passés à côté de leur Mondial : notre XI des flops

Ils sont passés à côté de leur Mondial : notre XI des flops
Photo: © photonews

La Coupe du monde 2022 a livré ses derniers verdicts et enseignements ce dimanche, avec le sacre de l'Argentine. Tandis que certains ont brillé, d'autres sont, en revanche, passés à coté de leur sujet.

Au poste de gardien, on peut penser au portier du Qatar, Al Sheeb. Désastreux face à l'Equateur lors du premier match de son équipe nationale en Coupe du monde, il sera ensuite remplacé par Barsham pour les deux matchs restants, qui ne pourra rien faire pour éviter l'humiliation du Qatar sur ses terres. 

Mais Edouard Mendy remporte notre malheureuse première palme de ce XI. Le gardien de Chelsea a craqué en ouverture face aux Pays-Bas avec deux très grosses erreurs, a réalisé une solide deuxième rencontre face au Qatar, puis a coulé avec tous ses coéquipiers face à l'Angleterre. 

Chez les défenseurs, on commence par Benjamin Pavard. Titulaire lors du premier match face à l'Australie, le latéral du Bayern a ensuite été remplacé par Koundé...jusqu'à la finale de ce dimanche.

Le Danemark a été l'une des plus grandes déceptions de ce mondial. La Danish Dynamite n'a d'ailleurs pas pu compter sur une charnière défensive solide. En témoigne cette défaite 2-1 face à la France alors que les deux équipes faisaient jeu égal, mais aussi cette défaite incompréhensible contre l'Australie. Censé être le guide de sa défense suite au déclin de Kjaer, Andreas Christensen a failli à sa mission. 

Autre grosse déception, la Serbie a choqué par les largesses de sa défense. Alors qu'ils menaient 3-1 face au Cameroun, les Serbes se sont deconnectés et n'ont même plus su s'aligner correctement. Dans un match équilibré et alors qu'ils menaient à nouveau au score, les coéquipiers de Nikola Milenkovic ont perdu tout espoir en coulant ensuite face à la Suisse. Le défenseur de la Fiorentina est encore très loin d'être le successeur de Branislav Ivanovic. 

Difficile de retirer un bon élément dans cette équipe du Qatar, qui a déçu dans tous les secteurs du jeu. En défense, ce fut très (très) laborieux, que ce soit au centre, à gauche ou à droite. Mention spéciale à Pedro Miguel, qui ne nous a absolument pas impressionné. 

Au milieu, ensuite. Et c'est ici que l'on sort notre carte "Diables Rouges". Décevants dans leur court passage au Qatar, les Belges n'ont pas pu compter sur un joueur qui pourtant semblait au sommet de son art avant de poser le pied à Doha : Kevin De Bruyne. Désolé Kev, on t'adore, mais s'il y a bien une compétition où il ne fallait pas s'en "battre les cou**lles" et où on avait besoin de toi, c'était celle-ci.

Deuxième Belge, également au milieu : Axel Witsel. Rarement on l'a vu aussi transparent en équipe nationale. Rien à ajouter, malheureusement. 

On aurait également pu penser à Leandro Trossard dans l'entrejeu, l'un des pétards les plus mouillés de ces dernières années en équipe nationale, mais le cas d'Hector Herrera vaut bien plus notre mention. Symbole de la déroute mexicaine, il n'a même pas été aligné pour le match décisif face à l'Arabie Saoudite. 

witsel de bruyne de ketelaere

Sur le front de l'attaque, on s'attaque à l'un des plus grands joueurs de sa génération : Cristiano Ronaldo. Ce n'est pas la première fois qu'il passe à côté d'un Mondial (les éditions 2010 et 2014 en exemples), et on ne va pas se le cacher, ça fait mal au coeur de le voir relégué sur le banc de touche du Portugal, quitter la Coupe du monde en pleurs alors que son éternel rival est couvert de gloire. 

Luis Suarez, en autre légende, quittait lui aussi la compétition la tête basse. Il faut dire qu'il n'a pas été aidé par Darwin Nunez, qui s'attire les critiques quel que soit la vareuse qu'il revêt. 

Notre dernier lauréat fait partie...de l'équipe championne du monde. Lautaro Martinez a débuté le Mondial titulaire, mais après ses gros ratés face à l'Arabie Saoudite, Scaloni lui a préféré Alvarez. Tandis que l'araignée de Manchester City s'éclatait aux côtés de Messi, le compère de Lukaku à l'Inter se morfondait sur le banc et se permettait même de louper une immense occase dans les derniers instants de la finale. 

Ronaldo Cristiano
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