Damien Marcq reste calme : "De bon augure pour la seconde partie de saison"

Damien Marcq reste calme : "De bon augure pour la seconde partie de saison"

Charleroi a subi une cruelle désillusion pour terminer 2022, avec une défaite sur un autobut dans les derniers instants du match contre Anderlecht. Mais Damien Marcq, lieutenant de Felice Mazzù, reste calme.

Damien Marcq a retrouvé Felice Mazzù, qu'il avait déjà connu à l'époque au Mambourg et avait de nouveau croisé au Stade Marien. Le milieu de terrain de 33 ans était pour l'occasion venu renforcer la défense du Sporting Charleroi, et l'a plutôt bien fait. "C'est frustrant, mais il n'y a pas d'énervement. On doit garder la tête haute, car on a vu dans ce match ce que Charleroi veut faire en seconde partie de saison", relativise Marcq en après-match. "Défensivement, on était bien, avec des joueurs appliqués et impliqués. Personnellement, j'essaie d'amener mon bagage et mon expérience, ça a peut-être aidé". 

Marcq et ses compères dans l'axe ont en tout cas tenu Fabio Silva en échec. "J'ai directement senti qu'il vivait pour marquer, on s'est un peu jaugés en début de match. J'ai fait de mon mieux pour le contenir et je pense l'avoir assez bien fait", estime-t-il. C'est devant que le bât a blessé. "Offensivement, on propose trop peu. Il faudra apporter plus. C'est ce qu'on essaie de faire sur le but, et on se retrouve désorganisés en perte de balle", regrette ensuite Marcq. "Ils en profitent, c'est le lot des grandes équipes comme Anderlecht. Mais il faut dire qu'on les a trop peu inquiétés. On doit continuer à bosser ça, car si l'équipe est solide défensivement, les progrès offensifs viendront naturellement". 

L'effet Mazzù 

Cette organisation défensive, c'est probablement l'effet Mazzù, dont Damien Marcq est un relais idéal sur le terrain. "C'était déjà un peu ce rôle que j'avais avec Edward Still. Mais c'est vrai que je connais par coeur Felice, il suffit d'un regard et je comprends ce qu'il veut, ce qu'il pense", reconnaît le Zèbre. "Il a amené ce petit truc qui nous faisait défaut. On a vu des joueurs se battre les uns pour les autres. Ca a toujours été la marque de fabrique de Charleroi et on l'avait un peu perdu de vue. C'est de bon augure". 

Les mots du coach après la défaite ont donc été encourageants. "Felice a dit de ne pas baisser la tête, que nous avions été plutôt bons. Il reste plein de matchs et de points à prendre, à nous de travailler pour aller chercher la victoire à Eupen". 

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