Selon Hein Vanhaezebrouck, "les votes qui déterminent le format du championnat ne sont pas démocratiques" et voici pourquoi
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Ancien entraîneur de La Gantoise, Hein Vanhaezebrouck est désormais analyste pour les médias du nord du pays. Selon lui, les votes déterminant le format de notre championnat ne seraient pas démocratiques.
Ce jeudi, l'Assemblée Générale de la Pro League pourrait prononcer un grand changement pour notre championnat. Le retour d'une compétition à 18 équipes, sans playoffs.
Une réforme qui verrait le jour dès la saison prochaine, ce qui pourrait absolument tout changer dans la lutte pour le maintien en D1A. Seul le dernier pourrait descendre, à condition qu'il perde son barrage contre le troisième de la Challenger Pro League.
Ancien entraîneur de La Gantoise devenu analyste pour les médias du nord du pays, Hein Vanhaezebrouck n'apprécie pas le timing de cette potentielle nouvelle réforme qui, selon lui, fausse la fin du championnat.
"La relégation aura certainement un impact sur le résultat du vote et vice-versa. C'est aussi le cas pour les clubs de Challenger Pro League, puisque le troisième affrontera un adversaire potentiellement moins bon", a-t-il déclaré au Nieuwsblad, avant de remettre en cause le système de votes.
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"Ce sont les clubs les plus riches qui déterminent le format et qui attirent les plus pauvres en promettant de l'argent. Ce n'est plus un vote démocratique, mais c'est le cas depuis que le G5 obtient trois voix, le K11 deux (ndlr : les clubs aux places 6-7-8-9-10-11 sur le classement moyen des cinq dernières saisons) et les plus petits clubs une seule. Si on veut vraiment une décision démocratique, tout le monde ne devrait avoir qu'une seule voix." Une donnée qu'il ne faut pas oublier.