Sortir un jeune de 18 ans en première mi-temps, un aveu de faiblesse ? Besnik Hasi revient sur ses choix forts

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L'ambiance est pesante à Anderlecht après l'élimination d'hier soir en Conférence League. Face à Hammarby, Besnik Hasi a rapidement changé son fusil d'épaule, mais cela n'a pas suffi.

Sortir un joueur en première mi-temps est déjà un sacré signal de la part d'un entraîneur. Hier soir, Besnik Hasi a tranché dans le vif en sacrifiant Nathan Saliba et Basile Vroninks (un nouveau venu et un jeune de 18 ans) après 36 minutes.

L'entraîneur anderlechtois n'a pas fait dans les sentiments mais ne veut pas accabler Vroninks : "Nous avons eu des difficultés sur l'aile. C'est facile de pointer de le pointer du doigt maintenant, mais il n'a pas été aidé, et le gros problème, c'est que nous n'avons pas réussi à garder le ballon dans l'équipe", explique-t-il au Nieuwsblad.

"D'ailleurs, avec Ali (Maamar), la situation défensive ne s'est pas améliorée de manière significative après la pause. Le deuxième but encaissé a également commencé sur cette aile", poursuit-il.

Un fameux coup de froid pour Hasi

Il y a un an, Anderlecht avait commencé la saison avec Killian Sardella (dont l'absence se fait cruellement sentir) et Thomas Foket, que l'on croyait alors capable de se battre pour une place de titulaire. Les profils d'aujourd'hui sont beaucoup moins expérimentés. Mais Hasi ne veut pas chercher le problème, que ce soit à ce niveau-là ou en revenant sur d'autres circonstances de la rencontre.

{READALSO}"Le terrain ? Ce n'était pas le problème. On a eu l'impression que le rythme était difficile aujourd'hui. Il n'y avait pas assez de mouvement ; personne ne semblait vouloir le ballon. Sans intensité, on a souvent du mal", conclut-il, profondément agacé.

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