"Lukaku ? Une lourde perte pour nous" : les confidences de Kevin De Bruyne après son premier but avec Naples
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Kevin De Bruyne s'est confié dans une interview au Corriere della Sera. Il est notamment revenu sur son choix de rejoindre Naples, la blessure de Romelu Lukaku ou encore sur la façon dont il perçoit son nouveau coach Antonio Conte.
Naples était tout simplement la meilleure proposition qu'il a reçue pour lui et sa famille explique-t-il : "Quand City a décidé de ne pas renouveler mon contrat, j’ai commencé à regarder autour de moi. Après tant d’années, je ne voulais plus rester en Angleterre. Parmi les différentes options, Naples m’a semblé la meilleure pour ma famille et pour moi en tant que joueur. En Serie A, je peux encore évoluer à un haut niveau."
Ce n'était pas la seule offre : "Non, c’était la meilleure option. J’ai eu beaucoup de propositions, mais j’ai choisi les champions d’Italie : ils jouent la Ligue des champions, et puis Conte est un entraîneur magnifique. Quand tu es jeune, tu décides seulement pour toi. Cette fois, j’ai aussi demandé à mes enfants. L’aîné a 10 ans et traverse une phase importante de sa croissance."
Kevin De Bruyne a déjà bien pu faire la connaissance de son nouveau coach : "Il est différent, tant dans la technique que dans la méthode, de Guardiola. Conte sait construire une équipe compacte, comme un seul bloc. Il exige énormément du groupe, et si tu ne travailles pas pour l’équipe, tu es dehors. Ses demandes sont très claires. Plus tu joues avec lui, plus tu comprends ce qu’il faut pour rester au haut niveau. Ici, chacun sait qu’il doit travailler dur et accomplir sa tâche, sinon quelqu’un d’autre prendra sa place. Cela augmente l’intensité et le niveau général."
La victoire est un bon début, mais il ne faut pas déjà penser à ce qui arrivera dans trois ou quatre mois
Le Diable Rouge ne pouvait rêver mieux pour ses débuts. Il a inscrit un but face à Sassuolo et son équipe s'est imposée 0-2. "La victoire est un bon début, mais il ne faut pas déjà penser à ce qui arrivera dans trois ou quatre mois," pointe KDB. "Nous savons que nous avons un grand groupe capable de lutter pour le titre, mais nous ne sommes pas seuls. Nous voulons aussi avancer en Europe et en Coupe d’Italie. Mais maintenir une constance dans trois compétitions n’est pas facile, surtout parce que le club a déjà remporté le scudetto l’an dernier : se répéter est encore plus difficile."
{READALSO}Le milieu de terrain est également revenu sur la blessure de Romelu Lukaku : "Une perte lourde pour nous. Mais une grande équipe doit savoir trouver des solutions : quand quelqu’un se blesse, d’autres doivent être prêts. Lucca peut profiter de cette occasion : grandir, marquer et devenir important."
Je pense être plus ou moins le même qu’il y a 10 ans
"Je pense être plus ou moins le même qu’il y a 10 ans. Peut-être étais-je plus dynamique jeune, mais aujourd’hui j’ai plus d’expérience. On évolue comme joueur : j’ai mes qualités, tout le monde les connaît, mais aussi mes faiblesses, comme chacun. Je ne suis ni inquiet ni surexcité : j’essaie juste de faire mon travail du mieux possible, en m’amusant. Le football est ma passion et je ne veux pas qu’il devienne un 'travail normal'. Si tu le vis avec plaisir et avec le sourire, tu joues mieux."
Le Diable Rouge est également revenu sur la façon dont sa richesse a changé sa vie : "Beaucoup, ce serait hypocrite de dire le contraire. Jouer au football, être sous les projecteurs, gagner beaucoup d’argent : ça change tout. Même le contexte autour de toi, c’est le revers de la médaille. Par exemple, ma femme est souvent seule à la maison avec trois enfants, ce n’est pas facile. Nous vivons à un niveau différent de celui d’une famille normale, mais j’essaie d’éduquer mes enfants correctement. Évidemment, ils ne comprennent pas encore la différence entre notre style de vie et celui que ma femme et moi avions étant jeunes. Un jour, ils devront le comprendre."