? Marc Wilmots souffle ses 50 bougies : cinq moments mémorables de sa carrière

? Marc Wilmots souffle ses 50 bougies : cinq moments mémorables de sa carrière

Marc Wilmots fête ses 50 ans aujourd'hui et si le Taureau de Dongelberg a pris ses distances avec le terrain, l'ancien sélectionneur des Diables Rouges reste une figure importante de notre football. Voici une sélection subjective de grands moments dans sa carrière...

Marc Wilmots a longtemps été l'un des chouchous du public belge, en tant que joueur puis en tant que sélectionneur qui a, c'est indéniable, remis les Diables Rouges sur les rails qu'emprunte actuellement la génération troisième du Mondial 2018. Et si, à 50 ans, son étoile a pâli après une fin de parcours amère à l'Euro 2016, il lui reste une carrière dont il est difficile d'extraire cinq moments en particulier. Voici cependant notre sélection...

1993 : Six buts face à La Gantoise 

Ce soir, Gand reçoit le Standard. Hasard du calendrier ? Marc Wilmots, 50 ans aujourd'hui, a vécu l'une de ses plus belles soirées de championnat dans le même duel. Il avait alors 24 ans et le Standard avait infligé une vraie déculottée à La Gantoise, le 30 avril 1993 : 8-4 pour les Rouches et six buts inscrits par le Taureau de Dongelberg. 

1997 : Héros en Coupe de l'UEFA 

Les histoires préférées de "Willy" commencent souvent par "Quand j'étais à Schalke". Il faut dire que l'ex-sélectionneur a de quoi être fier de ce qu'il y a réussi. Lors de sa première saison à Gelsenkirchen, en 1996-1997, Schalke 04 ira remporter la Coupe de l'UEFA (équivalent de l'Europa League). 

Lors de la finale, qui sera la dernière disputée en format aller-retour, Marc Wilmots inscrit le 1-0 au match aller ; Schalke s'incline 1-0 au retour à l'Inter Milan, mais les Allemands l'emportent aux tirs au but et c'est le "Kampfschwein", comme on l'appelait là-bas, qui inscrit l'essai décisif. 

2002 : trois buts et la frustration brésilienne 

Doit-on vraiment encore raconter l'histoire du Mondial 2002 ? Marc Wilmots est alors l'attaquant vedette de la sélection belge qui se rend en Corée du Sud et au Japon. Dans la continuité de sa préparation, qui l'a vu scorer face à la France, championne du monde en titre (victoire 1-2), Wilmots marquera trois buts en poule, emmenant les Diables Rouges en huitièmes de finale. 

Le capitaine sera presque à nouveau le héros à ce stade de la compétition, inscrivant ce désormais légendaire but annulé par Mr Prendergast pour une faute considérée par beaucoup comme imaginaire. La Belgique sera éliminée, mais tout un pays restera longtemps hanté par ce but. Jusqu'à une autre soirée de Coupe du Monde, en juillet 2018 à Kazan... 

2014 : la Belgique de retour au Mondial

Changement de costume : Wilmots n'est plus joueur mais entraîneur. Après des années de vaches maigres, il a un job : envoyer les Diables Rouges à la Coupe du Monde, eux qui ont loupé les deux rendez-vous succédant à la désillusion de 2002. La fameuse génération dorée belge ne peut plus se louper. 

Un 26/30 en qualifications, un public à nouveau massivement présent, une image dépoussiérée grâce à une communication modernisée, un Wilmots qui aura donné un grand coup de pied dans la fourmilière : le renouveau du football belge est lancé. Le résultat du Mondial 2014, un quart de finale au goût de trop peu, n'efface pas le travail réalisé. 

2015 : Coach de l'année 

Un travail qui lui vaut d'ailleurs d'être récompensé au niveau international : en 2015, aux Globe Soccer Awards, Marc Wilmots remportera ce qui reste probablement sa plus grande distinction à ce jour, celle de Coach de l'année. Il est le seul Belge à avoir été récompensé à ce gala prestigieux. 

Depuis, la carrière d'entraîneur de Wilmots a pris un tour moins brillant avec de nombreuses critiques quant à ses capacités tactiques et un échec en Côte d'Ivoire. Il mûrit probablement son retour. Avec, peut-être, l'envie de faire taire ses détracteurs.

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