Le FC Copenhague, un modèle à notre échelle

Dirk Diederich
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Le FC Copenhague, un modèle à notre échelle
Photo: © SC
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La Champion’s League est un bal réservé aux millionnaires, voire aux milliardaires. Pour nos clubs, elle représente souvent un rêve inaccessible. Pourtant, Copenhague démontre que Cendrillon peut rivaliser d’élégance au raout des friqués.

Versé dans un groupe avec le FC Barcelone, Rubin Kazan et le Panathinaikos, peu d’observateurs accordaient le moindre crédit à Copenhague. Les Danois bricolent, composent avec un budget de 14,5 millions d’euros (la moitié du budget d’Anderlecht) et pourtant, ils ont déjà quasiment un pied en 1/8 èmes de finale.

Club de tradition, mais fondé en 1992 après la fusion du KB et du B1903, Copenhague a continué de surfer sur la vague de dynamisme de cette petite nation du football européen. Car le Danemark, c’est un peu l’Uruguay de l’Europe. Population réduite, économie prospère, entrepreneuriat dynamique et intelligent.

Ainsi, le champion du Danemark évolue au Parken Stadion, une magnifique enceinte offrant 42.000 places et estampillée quatre étoiles par l’UEFA qui lui permettrait d’accueillir une finale de la Champion’s League. Aucun stade belge n’est en mesure de le faire. Alors que nous avons organisé l’Euro 2000 et que le Danemark n’a encore jamais organisé de grandes compétitions européennes.

Mais ce qui fait le succès de Copenhague, c’est surtout la recherche d’un savant équilibre entre joueurs formés au club, joueurs danois expérimentés (Gronkjaer) et deux trois joueurs extra-communautaires qui apportent une réelle plus-value (Ailton, N’Doye).

En outre, avec un entraineur charismatique comme Stale Solbakken, l’ancien médian international norvégien, qui cultive les valeurs de solidarité, d’enthousiasme et d’engagement, le FC Copenhague est dirigé de façon exemplaire.

Solbakken est lui-même un miraculé du foot. En 2001, à l’âge de 32 ans, il fut contraint d’arrêter le football à la suite d’une crise cardiaque sur le terrain d’entrainement. Donné cliniquement mort au moment d’être emmené par l’ambulance, il s’est accroché à la vie. Son coeur s’est remis à battre et la Petite Sirène des Contes de Fées s'est remis à sourire. A l’hôpital, on lui a placé un pacemaker.

Aujourd’hui, Copenhague et Solbakken respirent de santé. Pep Guardiola y est allé d’un joli compliment après les deux confrontations qui ont opposé le Barça aux Vikings : « Copenhague jouerait facilement le haut du tableau en Primera Liga ».

Non, le football n’est pas qu’une histoire de comptes en banque bien garnis ou trop dégarnis.

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