Fusil à billes, générosité et chevaux de course : qui est Mathieu Cafaro, le renfort offensif du Standard ?

Fusil à billes, générosité et chevaux de course : qui est Mathieu Cafaro, le renfort offensif du Standard ?

Mathieu Cafaro va venir renforcer le milieu de terrain du Standard de Liège. Milieu de terrain polyvalent et talentueux, il a également une forte personnalité. Faites connaissance avec le premier renfort des Rouches.

Sur le plan footballistique, nous vous avions déjà présenté Mathieu Cafaro (24 ans), le premier renfort offensif du Standard de Liège - relisez notre article en cliquant ici. Mais Cafaro, jeune joueur formé au TFC, est également un garçon au profil intéressant de par son parcours, très compliqué dès ses débuts : alors qu'il avait convaincu Pascal Dupraz, l'emblématique entraîneur de Toulouse, et signé son premier contrat professionnel, Cafaro est en effet licencié par le club de la Ville Rose pour une affaire ... de fusil à billes.

"L'affaire Odsonne Edouard" 

La polémique avait fait grand bruit à l'époque, à Toulouse comme à Paris, car les acteurs en sont Mathieu Cafaro, formé au Téfécé, mais aussi Odsonne Edouard, grand talent prêté par le PSG. Le 11 février 2017, les deux hommes se promènent dans Toulouse en voiture, l'un d'eux s'amusant ... à tirer au hasard avec un fusil à air comprimé tirant des billes. Un passant est touché, note la plaque d'immatriculation du véhicule appartenant à Edouard. 

La sanction ne se fait pas attendre : le Parisien est renvoyé dans son club, Cafaro est renvoyé tout court. Si Odsonne Edouard sera condamné à 4 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende, Mathieu Cafaro sera innocenté, trop tard. Sa carrière a pris un tour bien aigre, après 5 matchs seulement en pro. Il lui faudra rebondir en Ligue 2, au Stade de Reims, où on lui fait confiance. Une confiance rendue en 2018-2019, une fois le club monté d'une division : Cafaro explose alors totalement avec 34 matchs, 7 buts et 3 assists dans l'élite. 

Panique Covid, puis générosité 

Il est cependant dit que Mathieu Cafaro n'aura jamais de chance : en février 2020, le milieu de terrain s'envole pour des vacances du côté de Venise. La date vous alerte peut-être ? Il s'agit en effet de cette époque déjà si lointaine dans nos esprits du début de la pandémie, quand tous les pays d'Europe suivaient avec inquiétude ce qui se passait en Italie, sans se douter que l'intégralité du football mondial serait bouleversée pour - au moins - les deux années à venir. 

Dans ce contexte, le retour de vacances de Cafaro ne passe pas inaperçu, et le Stade de Reims le place en isolement et en surveillance par mesure de précaution. Il restera, pour la petite histoire, comme le tout premier joueur de Ligue 1 à avoir fait les frais de ce type de traitement, même s'il est finalement diagnostiqué négatif et reprendra le chemin des terrains sans problème. 

C'est peut-être marqué par cet épisode que, quelques mois plus tard, Cafaro se signalera par sa générosité : postant une vidéo de son plus beau souvenir, son but face au PSG avec le Stade de Reims en 2018, il demande à ses followers de partager son tweet. Le nombre de retweets équivaudra au montant que le joueur versera à l'hôpital de Reims pour lutter contre la pandémie alors virulente de Covid-19. Le chiffre montera jusqu'à 11.800 euros, que Mathieu Cafaro a donc versés au CHU de la ville. 

Un passionné de chevaux 

Sur un ton plus léger, le futur milieu de terrain des Rouches a une passion bien particulière : celle des courses hippiques, plus précisément les courses au trot. Mathieu Cafaro est même propriétaire de son propre haras, comme il s'en est expliqué au média spécialisé dans le sport équestre Equidia : "C'est une histoire de famille chez nous : mon grand-père jouait souvent, mon père aussi et nous allions souvent aux hippodromes. À force d'aller aux courses et de vibrer, j'ai voulu avoir mes chevaux à moi".

La préparation du cheval est très similaire à celle du footballeur 

Une passion partagée notamment avec l'ancien international français Marvin Martin, en compagnie duquel il a réalisé son premier achat : une pouliche nommée Holly d'Ardennes. "La préparation du cheval est la même que pour nous autres footballeurs, les soins, l'avant-course, l'après-course, c'est similaire", compare Cafaro. Qui n'écarte pas l'idée de devenir "driver" de sulky (l'attelage utilisé lors des courses de trotteurs) à l'avenir : "Je n'ai que 24 ans, ce serait dans longtemps. Mais c'est dans un coin de ma tête", conclut-il, toujours pour Equidia. Du côté du Standard, on espère en tout cas avoir misé sur le bon cheval. 

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