Felice Mazzù avant FCSB-Anderlecht : "Les jeunes doivent comprendre qu'ils ne sont plus à Neerpede"

Florent Malice
Florent Malice depuis l'Arena Națională
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Felice Mazzù avant FCSB-Anderlecht :  "Les jeunes doivent comprendre qu'ils ne sont plus à Neerpede"

Anderlecht va vouloir, une fois de plus, prendre un bon bol d'air européen. À Bucarest, Felice Mazzù a analysé le malaise bruxellois.

Ses premiers mots, cependant, ont été pour Michel Verschueren, dont la nouvelle du décès nous est parvenue ce matin. "J'ai eu l'honneur de le croiser, mais pas d'avoir de longues discussions avec lui. Je pense que c'est l'âme d'Anderlecht qui s'en va avec lui", déclare Felice Mazzù. "C'est malheureux. Paix à son âme". Après cet hommage, la conférence de presse suivra son cours dans trois langues, français, anglais et roumain, grâce à un interprète courageux. Fabio Silva et Mazzù s'amuseront d'ailleurs à plusieurs reprises des similarités entre le roumain et le français ou l'italien... 

Mazzù, d'ailleurs, était dans un état d'esprit assez positif. "Comme vous l'avez écrit, le président est venu dans le vestiaire et a voulu passer un message positif pour encourager, soutenir le groupe. Ca a fait beaucoup de bien à tout le vestiaire", explique-t-il. "Nous sommes tous conscients que nous ne faisons pas ce qu'il faut pour le moment. Mais je crois que le groupe n'arrive juste pas à faire sur le terrain ce qu'il a envie de faire. Je suis d'accord : il y a un manque d'agressivité. Mais l'absence de réussite est due à de l'angoisse, à la peur de mal faire". 

Les jeunes de Neerpede, trop tendres ? 

Agressivité : le mot est lâché, et Mazzù va ensuite donner un conseil sur le ton de la conversation à direction de ses jeunes. "Le manque de muscle ne concerne pas que le milieu de terrain mais tous les secteurs de jeu. C'est surtout mental. Les jeunes doivent avoir un déclic, sortir de Neerpede et comprendre que le football est un sport d'adultes", lance-t-il. "Leur qualité technique bien réelle ne suffit plus. Il faut cet esprit de sacrifice, cette agressivité, ce muscle". 

Pas question forcément de remettre en question le système non plus. "Il y a peut-être des adaptations à faire concernant certains mécanismes", concède l'entraîneur du RSCA. "Mais tant que ces doutes qui persistent ne sont pas écartés, nous n'arriverons à rien. Et un coach a toujours ses idées, son système. Il peut être à l'écoute, mais ne va pas tout changer du jour au lendemain". 

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