Coupe du Monde 2022 : le Japon et ses Samouraïs canaris

Coupe du Monde 2022 : le Japon et ses Samouraïs canaris

La Coupe du Monde débute dans moins d'un mois. Le moment est donc venu de vous présenter les équipes qui se disputeront le trophée suprême à Doha. Le Japon, adversaire de la Belgique en 2018, veut créer la surprise dans son groupe !

Le Japon est un habitué des Coupes du Monde : depuis 1998, les Samouraïs Bleus n'ont manqué aucune édition, sortant même des poules à trois reprises. Valeur sûre du football mondial, le Japon est surtout un géant asiatique, quadruple vainqueur de la Coupe d'Asie. La domination japonaise sur la scène continentale, cependant, s'est quelque peu essoufflée et a été remise en cause par l'arrivée de l'Australie en zone Asie, puis la montée en puissance du Qatar. Lors de cette Coupe du Monde 2022, le Japon, pas gâté par le tirage, voudra prouver qu'il est encore la meilleure équipe d'Asie ! 

Le traumatisme de 2018 

En 2018, le Japon est passé tout près de son meilleur résultat en Coupe du Monde. Il s'en est fallu d'un coup-franc naïvement donné, d'un contre magistralement géré et d'un "Je l'ai dit bordel !" entré dans la légende : la Belgique, menée de deux buts dès le début de la deuxième mi-temps, réalisait un incroyable come-back (2-3). Un traumatisme, un échec même car le Japon n'aurait jamais dû perdre ce match, et manquait là l'occasion d'atteindre son premier quart de finale de Coupe du Monde.

Fellaini Japan

Un échec d'autant plus amer que toute une génération disputait là sa dernière Coupe du Monde. Les Keisuke Honda, Shinji Kagawa et Shinji Okazaki (tous deux à Saint-Trond aujourd'hui, nous y reviendrons...) ont pris leur retraite internationale, sur un dernier échec pour ces deux derniers, à savoir une finale perdue en Coupe d'Asie 2019 face au Qatar. Heureusement, les Samouraïs restent largement au-dessus du lot en qualifications et ne tremblent pas, se qualifiant dans un groupe assez simple, un point derrière l'Arabie Saoudite mais sans trembler face aux faibles Mongolie, Birmanie, Tadjikistan et Kirghizistan. 

Une nouvelle génération au goût de D1A 

Le Japon arrive donc au Qatar porté par une toute nouvelle génération. LA star, celui qui doit prendre la relève de Shinji Kagawa et ses pairs, c'est Takefusa Kubo (21 ans), qui commence enfin à prendre l'ampleur attendue à la Real Sociedad après un passage bien trop prématuré au Real Madrid. On en attendra également beaucoup de Takumi Minamino (27 ans), décevant à Monaco mais auteur de 17 buts en 46 caps. 

Mitoma OHL - Union
© photonews

Mais pour le public belge, le Japon sera également très intéressant à suivre pour le nombre de têtes connues dans la sélection. La surprise peut en effet venir de Kaoru Mitoma, l'ancienne star de l'Union, qui a déjà marqué 5 fois en 9 caps, ou de Ayaze Ueda, sensation du Cercle de Bruges qui sera le joueur le plus en forme en club. Daichi Kamada et Junya Ito sont eux aussi d'anciens joueurs de notre championnat, et tous vont découvrir la plus grande des compétitions, où ne figureront pas les vieillissants Kagawa et Okazaki, qui évoluent désormais...au STVV, quatre ans après avoir subi leur plus grave désillusion face à la Belgique ! 

Les ambitions : rêver...et se venger de la Belgique ? 

Versé dans le groupe de la mort, le Japon va devoir arracher au moins un résultat face à l'un des deux géants, à savoir l'Espagne ou l'Allemagne, et battre le Costa Rica pour sortir de sa poule. Ce n'est pas mission impossible : en 2018, la Mannschaft avait chuté dès les poules, et l'Espagne est encore en reconstruction. Mais il faudra réussir une performance XXL pour cela, et ce jeune Japon, qui semble en transition, n'est peut-être pas assez mûr pour y parvenir. En cas de qualification, les Samouraïs Bleus pourraient retrouver...la Belgique en 8es. Pour prendre leur revanche ? 

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