Interview Laurent Gomez, coach de Meux : "Nous redemandons des derbys comme celui contre Namur"

Laurent Gomez, coach de Meux : "Nous redemandons des derbys comme celui contre Namur"

Laurent Gomez, coach de Meux, s'est exprimé sur les ambitions du club namurois cette saison en D2 ACFF.

Meux rencontre le STVV ce mercredi en Coupe de Belgique (20h30). Une rencontre que le coach Laurent Gomez attend avec "impatience", mais l'ambition numéro 1 reste assurément de jouer le top en D2 ACFF.  "Les ambitions sont les mêmes que l'année dernière", nous explique Laurent Gomez. "On veut jouer le top 5. La saison dernière, et même la saison d'avant, le club était dans les trois premiers."

Récemment, Meux a essuyé une bien mauvaise passe. Les Namurois ont en effet enchaîné les contre-performances, ne gagnant pas un seul match pendant plus d'un mois. "Dans un championnat, il y a beaucoup d'aléas qu'on ne maîtrise pas. Nous sommes tombés dans une spirale négative il y a deux mois et nous avons eu du mal à nous en sortir."

Meux pointe actuellement à la 12e place. "Rien n'est fait", assure Gomez. "C'est une série un peu particulière, plus homogène que l'année dernière. Entre le 4e (Acren-Lessines) et le 12e, il n'y a que 5 points. Ca peut aller très vite. Mais je suis conscient que le niveau qu'on affiche n'est pas celui de l'année dernière. Il faudra élever notre niveau si on veut encore avoir des ambitions." 

En championnat, rien n'est fait

Meux a récemment relevé la tête, réalisé un 6/6 et "pensait enchaîner" contre Namur samedi dernier, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Les Merles se sont imposés 2-4 dans un scénario totalement fou :  menant 1-0, Meux a été remonté à 1-2 puis est parvenu à égaliser. Les deux équipes ont terminé à 10, et c'est Namur qui a finalement pris l'ascendant.

"C'était un derby. Un match que j'avais présenté à mes joueurs comme un match que l'on voulait gagner. Mais je leur avais aussi dit qu'il pouvait se passer des choses irrationnelles. Et c'est ce qui s'est passé", explique Gomez. "Il y a des exclusions, un penalty, le match a été arrêté puis repris,... Il y a eu un peu de tout. Malheureusement, on n'a pas su concrétiser nos temps forts. Si on fait 2-0, je pense que Namur aurait eu du mal à sortir la tête de l'eau. A 2-2, on n'arrive pas à mettre ce 3e but, et c'est Namur qui a un peu tué le match ensuite. Cela aurait pu basculer des deux côtés."

Un match bouillant, avec beaucoup de supporters, arrêté temporairement par des jets de fumigènes et animé par un début de feu d'artifice. Ce derby namurois n'est décidément jamais une rencontre comme les autres. "Cela fait quelques années qu'il y a une belle rivalité entre les deux clubs. C'est le représentant de la capitale wallonne face au petit club de village. Meux a très bien travaillé ces dernières années et a pris une place importante dans la province, si pas la plus importante. Il y a des gens dans les deux camps qui sont amis, qui se connaissent en dehors du foot. C'est le genre de match que tout le monde a envie de gagner." 

Namur - Meux, c'est le club de la capitale contre le petit club de village

Le T1 appelle en tout cas au développement du football en province namuroise, en faveur de la proximité. "Des matchs comme ça, j'en redemande. Je veux bien en jouer des pareils toutes les semaines. Parce que lorsqu'on fait des grands déplacements, qu'on ne connait personne et qu'il n'y a personne autour du terrain... Le seul derby qu'on avait avant, c'était contre Couvin. Et encore, il faut 45 minutes pour y aller. On retrouve un derby, et j'espère que l'an prochain des équipes comme Onhaye ou Aische monteront. Ce serait sympa, et les présidents ne demandent que des matchs qui éveillent l'intérêt autour de leur club."

(Photo d'article tirée de la page Facebook du RFC Meux)

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