🎥 13 cartes jaunes, une première défaite et une qualification compromise

Au Stade Artemio-Franchi, on a vite compris que le football passerait par moment à l'arrière-plan durant ces 99 minutes de tension et de nervosité entre la Fiorentina et Genk. Wouter Vrancken l'a d'ailleurs vite compris, sortant Alieu Fadera deux minutes avant la mi-temps pour protéger son joueur d'une deuxième carte jaune qu'il semblait réclamer à cor et à cri. Les deux entraîneurs étaient d'ailleurs tous deux avertis dès la mi-temps.

Et pourtant, des bons joueurs, il y en avait sur la pelouse. Notamment du côté limbourgeois avec un Joris Kayembe très inspiré sur l'ouverture du score juste avant le repos. Le match était lancé et voyait la Viola égaliser dans le temps additionnel.

Relativement dominants, les Italiens ont pris les devants sur un penalty confirmé par le VAR à la 82e. De quoi ouvrir la voie à une fin de match houleuse avec pas moins de 7 cartes jaunes après la 89e. De manière assez inexplicable, la rencontre s'est achevée à 11 contre 11, malgré un coup de poing reçu par Mathias Galarza et un Christian Kouamé retenu de complètement disjoncter par son ancien coéquipier Hendrik Van Crombrugge.

Au milieu de ce pugilat, Genk fait la mauvaise opération dans le groupe F : la première défaite de cette phase de poule relègue les Limbourgeois à la troisième place, trois points derrière Ferencvaros. Les hommes de Wouter Vrancken devront donc compter sur un coup de pouce de...la Fiorentina contre les Hongrois lors de la dernière journée.