"S'ils peuvent crier et m'insulter, alors j'ai bien le droit de célébrer" : Benito Raman a bien failli prendre sa revanche contre le Club de Bruges
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
Suite au but égalisateur à la 90+5e de Benito Raman lors du match entre Malines et le Club de Bruges, on aurait pu croire à une revanche. Mais finalement c'est bien le Club de Bruges qui repart avec les trois points. Du côté de Malines, on reconnaît que l'excès d'enthousiasme a pesé dans la balance.
Entre Benito Raman et les supporters du Club de Bruges, l’entente n’est clairement pas présente. Pris pour cible dès son entrée en jeu, l’attaquant de Malines a répondu de la meilleure des manières en trouvant le chemin des filets. "C'était agréable de marquer contre le Club de Bruges, surtout qu'ils m'avaient lancé quelques mots. J'étais content de ce but, mais ce n'est pas ce qui compte pour le moment."
Pendant sa célébration, on aurait pu croire qu'il se dirigeait vers le bloc des visiteurs. "Non, non, je ne me dirigeais pas vers eux. Ces dernières semaines, je célèbre toujours près de nos supporters. Par hasard, ceux du Club sont juste à côté. S'ils peuvent crier et m'insulter, alors j'ai bien le droit de célébrer avec nos supporters."
Assez d'expérience à Malines
Par la suite, l'équipe locale a laissé filer le point. Malines était-il trop déterminé à gagner, au point de manquer de sang-froid ? "Si nous jouons avec dix gars de 20 ou 21 ans, je pourrais comprendre. Mais c'est différent. On a quand même de l'expérience, hein. Kerim Mrabti, Rob Schoofs et moi avons tous trente ans. On doit juste être plus malins. Après avoir joué 120 minutes mercredi, il fallait garder ce point, tout simplement."
Bien sûr, le public pousse toujours les joueurs à aller de l'avant. Mais pour Raman, ce n'est pas une excuse. "Il faut se dire : chaque point compte à la fin de la saison. On ne l’a pas bien géré. Je ne vais pas blâmer qui que ce soit. Ce n'est pas tant dû à la faute qui précède le 1-2. Soit ce ballon doit être dégagé, soit on doit mieux défendre sur le coup franc ou placer la ligne plus haut."
Hasi et Raman partagent la même théorie
Raman refuse de pointer du doigt ses coéquipiers. Sa vision des choses est claire et rejoint celle de son entraîneur. "Ce but tardif, c'est aussi une question d'enthousiasme. Parfois, il faut savoir réfléchir et accepter qu'un point suffit. Mais je ne blâme personne et je ne vais pas critiquer pour ça. C'est le football que nous voulons jouer, un football tourné vers l'avant."
Hasi, de son côté, insiste sur l'importance de la lucidité dans ces moments cruciaux. "Avec tout ce bruit, il était impossible de donner des consignes. Dans ces situations, il faut surtout éviter de leur offrir des opportunités, car Bruges a de la vitesse et des joueurs frais. Ce n'est pas comme si nous étions complètement désorganisés ou qu'ils arrivaient seuls face à notre gardien. Mais la manière dont nous défendons dans cette phase est, encore une fois, incompréhensible."
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot