Une place de titulaire en danger à Anderlecht : les belles promesses des débuts sont loin

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Yari Verschaeren va-t-il rester titulaire longtemps à Anderlecht ? On en doute. Besnik Hasi veut de l'activité et de l'impact, et les deux sont presque nuls chez le n°10 du RSCA.

Le contraste faisait mal aux yeux dimanche dernier à Dender. Yari Verschaeren était invisible depuis le coup d'envoi, et César Huerta a changé le match dès son entrée au jeu contre Dender. Le Mexicain se donne à fond, amène des courses, des récupérations et de l'audace. 

Besnik Hasi ne s'en cache pas : il veut du pressing, des courses, de l'intensité. Huerta, s'il avait un côté chien fou la saison passée (cela ne plaisait pas au coach kosovar), semble désormais faire des courses plus intelligentes. Il force l'adversaire à l'erreur, puis en profite. 

Yari Verschaeren, lui, est devenu la caricature de lui-même. Aucune accélération, des tours sur lui-même, une activité nettement inférieure par rapport à l'époque où Brian Riemer l'appelait "son petit Modric". Le talent est là, la qualité de passe et la protection de balle aussi, mais ils ne sont plus au service du jeu. 

Ce jeudi, "Chino" Huerta pourrait en profiter pour être titularisé face à l'AEK Athènes et tenter de répéter dès le coup d'envoi ce qu'il amène jusqu'à présent en rentrant au jeu. La concurrence aux postes offensifs est forte, et Hasi va progressivement faire des choix.

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Yari Verschaeren, lui, n'a plus qu'un an de contrat. Anderlecht a pu être tenté de le mettre en vitrine cet été, mais il faut se rendre à l'évidence : à chaque fois qu'il a joué en ce début de saison, il a perdu de la valeur marchande plutôt que d'en gagner. 

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