Il ne reste plus que la méthode Coué à Anderlecht : "Si c'est 1-3 à la mi-temps, il n'y a rien à dire"

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Une élimination européenne, une défaite contre Zulte Waregem et une nouvelle désillusion sur le terrain de l'Union. Le mois d'août est à oublier rapidement pour Anderlecht. Marco Kana a toutefois tenu à tempérer le bilan.

Le défenseur ne nie pas que la situation s'est encore corsée avec cette défaite au Parc Duden mais appelle à la patience : "Nous donnons tout sur le terrain", explique Kana. "Je peux comprendre les supporters, car je l'ai été aussi. Mais maintenant en tant que joueur, je comprends à quel point c'est difficile."

"Pourtant, nous avons joué de bons matchs. À domicile contre l'AEK, notre première mi-temps ici... Oui, lors de cette première mi-temps, je trouvais que nous jouions très bien, mais ce penalty a rapidement déterminé le match. Et pourtant, j'avais le sentiment que nous pouvions gagner ici. Nous avons vraiment eu de vraies occasions. Si c'est 1-3 à la mi-temps, il n'y a rien à dire", poursuit Kana. "Besnik ? C'est notre entraîneur actuellement, c'est avec lui que l'on veut grandir" précise-t-il, réaffirmant que le groupe est encore derrière son coach.

Plus le droit à l'erreur

Et il n'y a pas qu'Hasi qui est dans l'oeil du cyclone : "Je comprends que les supporters soient fâchés et nous savons qu'ils ne sont pas heureux de la direction depuis un certain temps. Mais en tant que joueurs, nous ne pouvons pas nous en préoccuper. Ce n'est pas notre rôle. Nous devons continuer à progresser et je vous promets que nous pouvons jouer une très belle saison. C'est peut-être difficile à croire, mais notre saison ne fait que commencer, on sait comment ça va en Belgique avec les Playoffs", nuance Kana.

"Notre équipe doit encore apprendre à se connaître, il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Et pourtant, nous avons fait mal à l'Union, notamment sur les flancs. Finalement, le penalty et les cartes rouges ont décidé de la rencontre", conclut le défenseur, désormais parmi les plus anciens du noyau et envoyé au front en temps de crise.

{READALSO}Sera-t-il entendu ? C'est une autre histoire. Du temps, Anderlecht n'en a déjà plus beaucoup, l'action des supporters en fin de match l'a encore rappelé. Même si le bon troisième quart d'heure est à souligner, la direction n'a pratiquement plus aucune marge de manoeuvre...ce qui place Hasi encore un peu plus sous pression. Et en temps de crise, il n'est jamais bon de perdre avant une trêve internationale.

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