"Ma décision de quitter l'Union SG a été influencée par ça" : Sébastien Pocognoli met les choses au clair
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Sébastien Pocognoli est désormais l'entraîneur de l'AS Monaco depuis plus d'un mois. Il est notamment revenu sur son choix de quitter l'Union SG au micro de RMC, dans l'émission Rothen s'enflamme, quelques semaines après son départ de Bruxelles.
Les choses sont allées très vite pour lui : "Quand je suis arrivé, on sortait de la trêve précédente et depuis, on a enchaîné sept matchs en trois semaines. On n'a donc pas eu beaucoup le temps d'aller dans le détail, dans l'approche plus individuelle avec les joueurs."
"Et cette trêve a de multiples bénéfices," pointe l'entraîneur de l'AS Monaco. "Premièrement, c'est de donner un peu de repos à certains joueurs qui ont enchaîné énormément de matchs. Deuxièmement, c'est d'aller un peu plus dans les détails à l'entraînement sur certains aspects du jeu. Enfin, pour moi en tant que coach et homme, c'est de bien m'installer à Monaco et de mettre un peu ma patte à tous les niveaux, que ce soit à la Turbie mais même dans ma vie privée."
Rejoindre l'AS Monaco est une opportunité qui n'est pas arrivée par hasard, il en est conscient : "C'est une étape dans ma vie, dans ma carrière. Ça s'est présenté maintenant, et je ne crois pas aux choses qui arrivent par hasard. Je pense que tout a un sens." Le coach belge a remporté le titre de champion de Belgique avec l'Union Saint-Gilloise après 90 années d'attente. "C'est forcément une autre dimension et ça fait partie de mon parcours," ajoute-t-il.
Sa décision de quitter l’Union SG… en pleine saison
Il est ensuite revenu sur son choix de partir de l'Union SG : "Je sais que ça a été un grand sujet de discussion, que ce soit en Belgique ou ici en France. Et c'est tout à fait normal d'un point de vue extérieur d'avoir une opinion par rapport à ce choix. Après, je pense qu'il faut toujours vivre cette expérience de l'intérieur et l'avoir connue pour avoir vraiment un point de vue très objectif par rapport à certaines décisions. Ma décision de quitter l'Union Saint-Gilloise a été influencée par une soif de progression sportive."
{READALSO}"Après, on peut parler du timing, mais ce timing a un historique aussi. Il faut bien comprendre qu'après le titre de champion avec l'Union Saint-Gilloise, je suis le premier coach à avoir enchaîné une deuxième saison au sein du club pour continuer à progresser, me challenger, trouver comment en remettre une deuxième couche après ce titre de champion, comment disputer cette Ligue des champions tout en laissant partir forcément nos meilleurs profils à l'étranger...," souligne-t-il.
Cette opportunité de rejoindre l'AS Monaco, il se devait de la saisir afin de franchir un cap selon lui : "Donc c'était un challenge mûrement réfléchi et ce malgré certains intérêts d'autres clubs. Partir au mois d'octobre a été influencé par cette envie de progresser, tout simplement parce que je trouvais qu'on arrivait à la fin d'un cycle." Depuis son arrivée à l’AS Monaco, le coach belge affiche un bilan mitigé avec trois victoires, deux nuls et deux défaites en sept rencontres.