Cinq choses à retenir de la large victoire d'Anderlecht face à Roda

Cinq choses à retenir de la large victoire d'Anderlecht face à Roda

Après un premier match en forme de galop d'essai, le RSC Anderlecht a montré un tout autre visage face à Roda ce samedi. Voici quelques points à retenir de cette rencontre pour ceux qui n'ont pas pu y assister.

La défense à trois se dessine, et plutôt bien 

C'est une confirmation : comme prévu, Felice Mazzù alignera une défense à trois, à l'image de ce qu'il faisait à l'Union Saint-Gilloise. Pas une mauvaise idée au vu de l'abondance de biens dans ce département à Anderlecht. Hannes Delcroix évolue dans son rôle favori (défenseur central gauche), celui qui pourrait l'envoyer à la Coupe du Monde 2022 ; Wesley Hoedt est dans un fauteuil pour délivrer ses transversales ; et même Killian Sardella, dans ce rôle qui lui offre beaucoup de libertés, a paru très à l'aise.

Critiqué par les supporters, Sardella joue gros cet été. Son entente avec Abdulrazak Ishaq crevait les yeux, mais il faudra confirmer face à une opposition plus solide. Zeno Debast est entré au jeu alors que Roda avait perdu pied, mais aura son mot à dire dans cette formation. 

Adrien Trebel est de retour... 

Après une perte de balle nonchalante en début de période, il était lancé. Adrien Trebel se baladait face à un adversaire qui n'avait clairement pas l'impact requis pour le mettre en difficulté. Ouvrant à gauche et à droite avec facilité, Trebel a laissé l'infiltration aux joueurs devant lui, se contentant de faire son job. Il a semblé à l'aise et débarrassé de toute gêne physique, alors qu'il entamait la préparation par une contracture. Est-il une option à long terme ? Difficile à dire, mais Felice Mazzù semble compter sur lui pour cette préparation. 

...mais Marco Kana est toujours là et il y a du monde au milieu

À la pause, Trebel cédait sa place à Marco Kana et le jeune produit de Neerpede a encore impressionné par sa facilité. Face à une équipe il est vrai démobilisée, il n'a pas déparé par rapport à l'ex-capitaine. Son jeu au sol, notamment, est supérieur à celui de l'ex-capitaine. Entre lui, Trebel, Cullen, Ashimeru et - qui sait - un Kristoffer Olsson très bien monté au jeu, Felice Mazzù aura l'embarras du choix pour les deux postes de l'entrejeu. En attendant l'un ou l'autre départ. 

Yari Verschaeren est en jambes 

Il doit devenir le leader technique de ce RSC Anderlecht new look et a l'air prêt à passer un palier. Yari Verschaeren, s'il reste (et tout semble indiquer que ce sera le cas), entre dans une saison charnière pour prouver qu'il peut encore évoluer, après avoir un peu stagné depuis ses retours de blessures. Très en jambes, tourné vers l'avant, spontané (comme sur cette bicyclette étonnante pour faire 2-0), le n°10 anderlechtois a répondu présent. Cela sera peut-être sa saison, un peu plus tard que prévu... 

Les remplaçants ont faim 

Scène cocasse à l'entrée au jeu de Kristoffer Olsson, Mustapha Bundu et Antoine Colassin : la première touche de balle des trois hommes s'est faite sur une phase de but. Décalé par Cullen (qui venait aussi de monter au jeu et de prendre le brassard), Bundu a centré, et Olsson a dévié pour un Colassin bien placé. Tous trois étaient immédiatement concentrés, en position d'amener le danger.

Kristoffer Olsson a paru recevoir plus de responsabilités offensives de la part de Mazzù qu'il en avait sous Kompany ; Mustapha Bundu a réussi des prises de balle vers l'avant et des gestes trop rarement vus depuis son arrivée. Antoine Colassin, lui, était déjà l'un des meilleurs Mauves contre le STVV ; cette fois, il a marqué et a même pris le penalty du 6-0...à la demande de son coach. Une preuve de confiance ? On le sait, Mazzù veut idéalement un schéma à deux attaquants. Pour une tournante (ce qui lui a parfois fait défaut à l'USG), il pourrait avoir besoin de Colassin. 

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