L'usine à talents du Club de Bruges défie le foot-business : leur recette va-t-elle tout changer ?
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Le Club de Bruges trace sa route entre talents locaux et ventes record. Un équilibre prometteur qui devra faire ses preuves dans la durée.
Le transfert d’Igor Thiago vers Brentford pour 37 millions d’euros a marqué un tournant pour le Club de Bruges. Cette vente record ne fait pas que renflouer les caisses : elle symbolise une stratégie plus large, où le club mise sur ses talents pour assurer sa santé financière.
Comme l’explique l’analyste Wim Lagae dans Het Nieuwsblad, cette approche permet à Bruges de réduire ses dépenses salariales, notamment en évitant les primes onéreuses de Ligue des champions. Une gestion rigoureuse qui paie, sur et en dehors du terrain.
Cette approche prudente se reflète aussi dans la gestion des salaires. "De plus, ils ont dépensé moins en salaires l'année passée, probablement parce qu’il n’y avait pas de primes de Ligue des champions à payer." relève Lagae sur Het Nieuwsblad. Une économie intelligente qui offre plus de flexibilité pour construire un projet durable. Et les résultats sont là : lors du dernier match contre Saint-Trond, Bruges a aligné six Belges dans son onze de départ, dont quatre issus de son académie.
Avec l’arrêt Diarra, qui pourrait réduire l’impact des gros transferts, Bruges a déjà une longueur d’avance. "Si l’arrêt Diarra rend les frais de transfert moins importants, l’accent sera encore plus mis sur le développement des jeunes." explique Lagae. Le Club a donc anticipé le mouvement en faisant de sa formation un pilier central.
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"Ils ont pris l'avantage. La question est de savoir s'ils pourront le maintenir sur le long terme" conclut l’analyste. Un défi de taille, mais Bruges a montré qu’il avait les idées claires.