Michel-Ange Balikwisha décisif pour la première fois depuis près d'un an au Parc Duden : "Pendant les dix premières minutes, je me cherchais un peu"

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L'ambiance était lourde dans le camp anversois après la claque reçue à l'Union Saint-Gilloise. Michel-Ange Balikwisha et Gyrano Kerk ont tenté de ramener un peu de vie dans l'équipe, en vain.

Les motifs de satisfaction étaient bien peu nombreux à l'Antwerp après le 5-1 encaissé au Stade Joseph Marien. Le duo Kerk - Balikwisha a pourtant redonné espoir aux visiteurs. Si le premier but signé par les deux hommes (un solo du premier cité sur le flanc droit conclu par le second) a été annulé, l'Antwerp a fini par réduire le score sur une phase similaire, les deux joueurs inversant cette fois le rôle du passeur et du buteur.

A défaut de marquer, Michel-Ange Balikwisha a donc été décisif pour la première fois de la saison, lui qui a été maintenu à l'infirmerie pendant sept mois. Il lui faudra du temps pour revenir à son état de forme optimal : "Personnellement, pendant les dix premières minutes, je me cherchais un peu mais après ça a été mieux. Je suis content d'avoir pu être décisif ce soir, mais je suis surtout déçu du résultat", reconnaît-il au micro de DAZN.

L'Antwerp a pris le bouillon en début de match

"On a mal commencé les 20 premières minutes. On était trop gentil dans les duels alors qu'eux, ils ont bien démarré la rencontre et ont su profiter de nos erreurs. À 2-0, les leaders de l'équipe ont pris les choses en main et nous avons commencé à jouer au football", poursuit-il.

Interrogé par nos soins, son compère Gyrano Kerk exprime lui aussi quelques regrets : "Nous aurions dû nous rendre compte un peu plus tôt en première mi-temps que nous étions en un contre un devant. Nous aurions dû exploiter cela davantage en jouant plus directement en profondeur et ne pas chercher à construire joliment depuis l'arrière".

{READALSO}L'attaquant surinamien pointe l'exclusion de Bozhinov comme un moment clé : "Si vous arrivez à la mi-temps avec ce score de 2-1 et à onze contre onze, beaucoup de choses sont encore possibles. Avec dix hommes, c'est très difficile. On savait qu'ils allaient alors jouer patiemment, faire tourner le ballon, vous vous retrouvez toujours en infériorité numérique quelque part".

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