La goutte d'eau qui a fait déborder le vase : comment le point de non-retour a été atteint entre Coucke et Vandenhaute
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Marc Coucke et Wouter Vandenhaute ne sont plus sur la même longueur d'onde depuis un certain temps à Anderlecht. La politique du second ne correspondait pas à la vision du premier. Il avait pourtant recruté Vandenhaute pour créer de la stabilité après avoir échoué lui-même à le faire.
Quel est le fil rouge d'Anderlecht ces dernières années ? Beaucoup d'observateurs le cherchent encore. Les profils des entraîneurs engagés n'aident pas à y voir plus clair. Après Kompany, vinrent Felice Mazzu et Brian Riemer, chacun avec une vision complètement différente. Dans la gestion sportive également, il y eut un va-et-vient de personnalités en tous genres, avec comme point culminant l'arrivée surprise d'Olivier Renard en tant que directeur des sports et de Tim Borguet en tant que CEO des Sports l'année dernière.
Le départ de Vincent Kompany en tant qu'entraîneur et la manière avec laquelle Jean Kindermans a été poussé vers la sortie ont été des fissures dans la relation entre Marc Coucke et Wouter Vandenhaute. Malgré tout, la collaboration a perduré, bien que laborieuse. Jusqu'au printemps 2025, lorsque le CEO Non-Sports Kenneth Bornauw a annoncé son départ.
Une situation invivable
Bornauw était un homme de confiance de Coucke et responsable du département commercial, un succès rare dans un club souvent décevant sur le plan sportif. Son départ forcé, après une relation invivable avec Vandenhaute, a été le point de rupture pour Coucke.
Au niveau sportif également, les choses ne se sont pas déroulées comme espéré. La stratégie axée sur les jeunes talents présentant une belle marge de progression n'a pas donné beaucoup de résultats à court terme. L'effectif coûteux et large constitué par la direction sportive précédente est resté un poids mort. Renard n'a pas pu changer grand-chose à cela et la déception de Coucke s'est accrue.
{READALSO}Le départ de Bornauw a finalement été le catalyseur. Lors d'un Conseil d'administration animé, Coucke a fortement mis la pression sur son président. Vandenhaute a survécu temporairement à la tempête, mais le mécontentement des supporters et la méfiance interne rendaient sa position intenable.