Un Anderlechtois rêve de la Premier League et du Mondial : "Mon jeu à risques est à double tranchant"
Nathan Saliba voit grand avec Anderlecht. Mais le milieu de terrain canadien sait qu'il doit progresser en Pro League.
Arrivé au camp de présaison un peu plus tard que tout le monde suite à son beau parcours à la Gold Cup, Nathan Saliba pointe le bout de son nez à Anderlecht. D'abord dans l'ombre de Nathan De Cat et Eric Llansana, la trouvaille d'Olivier Renard à l'Impact Montréal est en train de se faire une place dans le onze de Besnik Hasi.
Avec un but, un assist, mais aussi un carton rouge, le nouveau venu en a déjà vu de toutes les couleurs : "Je suis là pour apprendre de mes erreurs. Je suis un joueur qui met le pied dans les duels et mes décisions doivent être plus justes : je dois mieux doser les duels et choisir les endroits où il faut parfois… enlever le pied", explique-t-il à la RTBF.
Le Canadien veut être à la Coupe du Monde dans moins d'un an : "Petit à petit, ce Mondial se rapproche et c’est sûr qu'à chaque trêve internationale, on en parle tous ensemble lors des rassemblements. Cette saison, à Anderlecht, ma priorité sera d’avoir un temps de jeu maximal : le sélectionneur nous suit. Car avec Promise David (Union) et Luc de Fougerolles (Dender), on est quand même trois à jouer en Pro League. On va parfois manger ensemble, on se voit aussi aux matches".
Repousser ses limites
Saliba rêve grand, y compris pour la suite en club : "Je n’ai pas de plan de carrière, mais c’est sûr que, si je suis venu en Europe, c’est pour jouer un jour dans l’un des cinq grands championnats. Et surtout en Première League anglaise. Mais ça, c’est le rêve de chaque joueur, non ?".
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Cela passera par gommer certains pêchés de jeunesse : "Mon jeu à risques est à double tranchant : quand ça réussit, c'est bien mais quand ça rate, on perd le ballon. C’est aussi une question de placement et de gestion des espaces. Notre système de jeu favorise aussi la liberté en zone offensive : quand tu as un Thorgan Hazard dans ton équipe, tu ne vas pas trop le restreindre tactiquement. Il y a toujours des zones où le coach nous laisse exprimer notre créativité".