La presse italienne détruit Kevin De Bruyne et Naples : "Il a été quasiment invisible"

Naples a vécu une soirée cauchemardesque à Eindhoven en Ligue des champions. Le champion d'Italie s'est incliné 6-2 sur la pelouse du PSV et a essuyé de vives critiques de la part de la presse. Tant l'équipe que certains joueurs individuellement, dont Kevin De Bruyne, en ont pris pour leur grade.

"Une honte", "un cauchemar" et "une humiliation" sont des termes qui sont revenus régulièrement. La Gazzetta dello Sport a été claire : "Naples, tu as été une catastrophe totale. Les Azzurri ont été dominés du début à la fin aux Pays-Bas. Ils ont simplement été submergés." Le Corriere della Sera a également été sévère : "Naples a vécu à Eindhoven un cauchemar que même les deux buts de McTominay n’ont pas pu atténuer."

Pour Kevin De Bruyne, la soirée a été particulièrement compliqué. Sportmediaset lui a attribué un 4,5/10 : "De Bruyne est resté sur le terrain jusqu’à cinq minutes de la fin, mais il a été quasiment invisible. Lors de soirées comme celle-ci, on s’attend à ce qu’un joueur comme lui prenne l’équipe en main, mais il a disparu d’entrée de jeu." Seuls Sam Beukema et Lorenzo Lucca ont reçu une note aussi catastrophique.

Antonio Conte cherche des explications 

Du côté des joueurs et de l’entraîneur, l’heure était surtout à panser les plaies. Giovanni Di Lorenzo a déclaré : "Nous ne pouvons pas oublier ça aussi facilement. Sur le terrain, nous sommes actuellement vulnérables. Nous devons faire preuve d’humilité." Et à propos des supporters : "Nous payons le prix fort pour nos erreurs et devons présenter nos excuses aux supporters qui ont fait le déplacement. Ils ne méritaient pas cette humiliation."

Antonio Conte a tenté d’expliquer le désastre : "Évidemment, nous sommes très déçus, mais une telle soirée n’arrive pas par hasard. L’année dernière, nous avons été champions grâce à un groupe qui a dépassé ses limites. Cet été, nous avons recruté neuf joueurs."

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"C’est trop, même si nous y étions obligés, car notre effectif était trop restreint. Mais intégrer neuf nouveaux venus dans un vestiaire n’est pas simple. Cela demande du temps, et en Ligue des champions, le niveau est extrêmement élevé. Nous devons maintenant moins parler et surtout travailler dur. Cette saison sera compliquée, je le répète, mais il ne faut pas désespérer."

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