Le CEO de l'Union répond aux critiques après la défaite contre l'Atlético : "N'oubliez pas d'où on vient"

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Après la défaite contre l'Atlético, Philippe Bormans répond aux critiques et rappelle que l'Union Saint-Gilloise ne peut pas rivaliser avec les géants européens.

L’Union Saint-Gilloise n’a pas démérité face à l’Atlético Madrid. Battus 3-1, les Bruxellois ont longtemps tenu tête au géant européen et ont eu la balle du 2-2. Un scénario frustrant, mais pas de quoi tout remettre en question selon le CEO Philippe Bormans.

Dans les colonnes du journal Le Soir, le dirigeant a tenu à remettre les choses en perspective. "Après le match contre l’Atlético, j’ai vu des critiques dans la presse flamande. On nous disait que l’Union devait saisir sa chance, qu’il y avait un problème. S’il vous plaît, n’oubliez pas d’où on vient."

Trop d'attente ?

Bormans rappelle que le club reste un outsider sur la scène européenne. "Il serait anormal de gagner contre un club dont le budget est vingt fois supérieur au nôtre. Nous le savons, ainsi que nos supporters, mais j’espère que tout le monde en est conscient." Un message envoyé à ceux qui attendent trop. Mais est-ce qu'on peut les en vouloir ?

Le CEO déplore une certaine déconnexion entre les attentes et la réalité. "J’ai parfois l’impression que la presse manque de réalisme", glisse-t-il. Pour lui, cette défaite n’est pas un échec, mais une étape dans la progression du club.

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Certains observateurs estiment que l'Union a passé un cap et doit viser plus haut. Penser comme le CEO serait une mentalité de "perdant".

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