"Ma femme a peur" : Hugo Broos lève le voile sur les coulisses surréalistes de la CAN
Demain soir, l'Afrique du Sud jouera sa qualification pour les huitièmes de finale de la CAN. Hugo Broos est apparu d'humeur maussade en conférence de presse.
Avec une victoire contre l'Angola et une défaite cruelle face à l'Égypte (sur un penalty qui a fait jaser), l'Afrique du Sud doit l'emporter lors de son troisième et dernier match de phase de poule pour poursuivre l'aventure. Mais en conférence de presse, c'est surtout l'organisation chaotique qui était au coeur des discussions.
"L’ambiance habituelle de la Coupe d’Afrique des Nations n’est pas là", déplore Hugo Broos, dans des propos relayés par Het Laatste Nieuws. "Si l'entrée au stade n'est pas gratuite, personne ne vient assister aux matchs. Personne n'est venu voir le match entre l'Afrique du Sud et l'Égypte, personne n'est venu à notre match contre l'Angola".
Déçu de la tournure des événements
Pour faire face aux stades vides, l'organisation ouvre souvent les portes aux supporters n'ayant pas payé de ticket. Cela limite la casse dans les tribunes et assure un minimum d'ambiance mais engendre des scène de chaos.
𝗦𝗖𝗘̀𝗡𝗘𝗦 𝗔𝗕𝗦𝗢𝗟𝗨𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗜𝗡𝗖𝗥𝗢𝗬𝗔𝗕𝗟𝗘𝗦 𝗔̀ 𝗔𝗚𝗔𝗗𝗜𝗥 ! 😨🇲🇦
Le match Égypte - Afrique du Sud devrait être ouvert à tous GRATUITEMENT ! Des milliers de spectateurs se ruent actuellement vers le stade. 😭🏃🏽♂️
Bande de potes, couples, familles… même des… pic.twitter.com/oFbjEF027x
"Ma famille a assisté au match contre l'Égypte, et c'était déjà le chaos avant même le coup d'envoi. La police a empêché certaines personnes d'entrer dans le stade, malgré leurs billets. Des gens munis de billets ne pouvaient pas entrer car on laissait passer des foules de personnes sans billet. Ma femme a dit qu'elle avait peur. L'organisation est catastrophique", déplore Broos.
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"Ce n'est pas comparable aux Coupes d'Afrique des Nations au Gabon ou en Côte d'Ivoire. Là-bas, on avait vraiment l'impression d'être dans un tournoi. Quand on prenait le bus pour aller à l'entraînement, les gens agitaient des drapeaux et nous saluaient. Ici, il n'y a rien", conlut tristement l'entraîneur des Bafana Bafana.