Axel Witsel, mal-aimé mais indispensable

Axel Witsel, mal-aimé mais indispensable

Axel Witsel a longtemps été le vilain petit canard des Diables Rouges. Accusé - souvent à raison - de ralentir le jeu belge, il a pourtant pris une autre ampleur sous Roberto Martinez.

Dans l'immuable 4-3-3 de Marc Wilmots, Axel Witsel pouvait être accusé de bien des maux. Interdit de se projeter vers l'avant, il avait qui plus est la mauvaise habitude de jouer court et latéral, ralentissant le jeu - et l'absence de mouvement autour de lui ne l'aidait pas à briller. Mais depuis l'arrivée de Roberto Martinez, le système a changé... et le rôle de l'ancien Standardman aussi.

Peu de profils pour le remplacer

On en a eu la preuve par l'absurde en Grèce (et ce malgré le caractère aléatoire d'une comparaison entre Gibraltar et notre adversaire d'hier): pour remplacer Axel Witsel, Martinez n'a pas eu besoin d'un joueur... mais de deux, alignant de concert Fellaini et Dembélé. Aucun des deux hommes n'ayant le profil de Witsel, le sélectionneur a opté pour l'addition des qualités - la conduite de balle de Dembélé et les capacités de récupération de Fellaini.

Mais cette tentative n'aura rien donné, les deux joueurs manquant de plusieurs choses essentielles: la discipline tactique pour Dembélé (ces pertes de balle toujours dangereuses et cette nonchalance coupable), la propreté et la science du placement pour Fellaini. Résulat: avec un homme de plus, la Belgique a donné l'impression de compter un homme de moins dans l'entrejeu... et aura perdu en créativité, ce choix sacrifiant un pion offensif.

Le profil le plus proche du joueur de Tianjin est peut-être celui de Leander Dendoncker, que Martinez considère apparemment comme un défenseur central (ce qui est difficilement compréhensible), voire celui de Steven Defour. Certainement pas celui de Radja Nainggolan, chien fou capable du meilleur comme du pire mais certainement pas d'évoluer en sentinelle devant la défense.

Qui à ses côtés?

La question à l'avenir n'est donc plus si Witsel sera dans le onze de la Belgique en Russie, et ce alors qu'au moment de son départ en Chine, tous espéraient qu'il en sortirait. Le seul point nébuleux est l'identité du joueur qui se placera à ses côtés.

Maintenant que les Diables sont qualifiés, Roberto Martinez pourra travailler sereinement à la résolution de ce casse-tête pour lequel les options sont légion: donner sa chance à Youri Tielemans? Relancer Steven Defour? Opter pour l'option la plus offensive avec un Kevin De Bruyne en "quarterback"? Problème de luxe...

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news

Les plus populaires

WC Qualification (Europe)