Retour vers le futur : saison 1985-86

Emilien Hofman
Emilien Hofman
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Retour vers le futur : saison 1985-86
Photo: © SC

Ce 21 octobre, on célèbre les 30 ans de la sortie de Retour vers le futur. Mais il y a 30 ans, Anderlecht et le Club de Bruges étaient en pleine bataille pour la première place alors que Waterschei était encore un nom qui parlait aux enfants fans de foot...

Ce début de championnat 1985-86 salue tout d'abord le retour parmi l'élite du Racing White Daring de Molenbeek ainsi que du Sporting de Charleroi. Si les deux équipes se sauveront finalement en fin de saison, elles n'en prendront pas moins quelques ''touilles'' face aux gros bras : les Carolos défaits 2-6 par Anderlecht et 0-4 par Beveren, le RWDM 7-0 par Anderlecht et 4-1 au Club de Bruges.

Une lutte sans vainqueur de terrain

Parlons-en de ces deux équipes-là. Avec des gros noms des deux côtés - pêle-mêle citons Vandenbergh, Jean-Pierre Papin, Marc Degryse, Jan Ceulemans, De Mol, Vandereycken... - les deux formations offrent une lutte acharnée pour arracher le titre.

Il sera d'ailleurs impossible de les départager... tout au long de la saison. Alors que les deux premiers affrontements avaient déjà accouché de matchs nuls (0-0 à Bruxelles, 3-3 à Bruges), les équipes coachées par Paul Van Himst et Henk Houwaart rééditeront "l'exploit" durant les deux tests-matchs qui leur sont obligés pour les départager. 1-1 à Anderlecht, 2-2 à Bruges, mais la règle du but à l'extérieur offre le titre aux Mauve et Blanc.

Beveren européen, Waterschei vivant

En 1985, Jean-Marie Pfaff est déjà au Bayern Munich depuis longtemps, mais cela n'empêche pas Beveren de finir à une jolie cinquième place - juste derrière le Standard et Gand - des joueurs comme Marc Baecke ou Erwin Albert portent le club vers la Coupe d'Europe où les Waeslandiens se feront éliminés la saison suivante en 1/8e de finale par Torino.

En octobre 1985, l'affaire Watershei et la corruption des joueurs a déjà eu lieu (c'était en 1982) et tou a éclaté au grand jour depuis 1984. Le Standard a perdu ses grandes stars comme Gerets ou le coach Goethaels, alors que Waterschei s'apprête à prendre un fameux coup sur la tête. En fin de saison, les voisins de Genk sont relégués en D2 d'où il ne sortiront plus jamais vers le haut. En 88, le club tombe même en D3 avant de fusionner avec Winterslag pour créer... le Racing Genk.

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