Multiplication des blessures: faut-il prendre exemple sur.... la NBA?

Multiplication des blessures: faut-il prendre exemple sur.... la NBA?

Cette nuit, c'est le grand retour de la NBA. Le championnat de basket nord-américain a depuis quelques années maintenant gérer les problèmes inhérents aux blessures musculaires. Un exemple à suivre?

C'est le grand jour, ou plutôt la grande nuit pour les fans de la NBA. Cette nuit, le celèbre championnat de basket nord-américain va reprendre ses droits avec deux matches que tout le monde attend: Les Nets contre les Warriors de Curry, avant l'entrée en lice du champion en titre à 4h00: Lakers - Clippers.

Un championnat NBA, c'est long, très long: 82 rencontres à caser (même si cette saison il n'y en aura que 72) et il arrive régulièrement que les équipes jouent deux soirées de suite, voir même parfois trois. Comment les joueurs parviennent-ils à récupérer, tout en sachant que les déplacements entre la côte est et la côte ouest sont très longs?

La réponse est simple: la tournante. Il n'est pas rare, lors de certaines rencontres, quand les jeux sont déjà faits ou presque, qu'un joueur de la trempe de Lebron James, James Harden, Stephen Curry ou encore Westbrook ne joue pas du tout une rencontre. Le but est bien évidemment de laisser reposer les joueurs clés afin de pouvoir les avoir en pleine possession de leurs moyens lors des matches qui comptent: les playoffs.

Ce phénomène, qui est devenu habituel outre-Atlantique, est parfois contré par.... les droits TV. Un match qui est placé en Prime time oblige les entraîneurs à avoir dans son équipe 80% de son cinq majeur, même si rien ne l'empêche de le sortir après un quart-temps.

Ce système, qui permet aux joueurs de se reposer, mais aussi d'éviter les blessures musculaires sur le long terme, est-il viable en football, et surtout dans notre championnat qui comporte aussi des playoffs comme le nôtre? On aurait envie de dire oui pour certaines équipes, qui lorsqu'elles seraient assurées de participer aux playoffs 1 pourrait alors laisser quelques joueurs importants au repos.

Mais dans l'ensemble, on se doit de dire non. Le nombre de rencontres en NBA est deux fois supérieurs et finalement comme les 8 meilleures équipes jouent les playoffs (sur 15 dans chaque conférence), une défaite n'est pas si grave. Les Lakers one perdu à 19 reprises et ont terminé en tête, Portland qui n'en a gagné que 35 a participé aux playoffs. Difficile, même dans notre championnat, de mettre de côté une rencontre en alignant une équipe déforcée en disant qu'une défaite ne serait pas problématique. Ou alors il faudrait une énorme confiance en son équipe....

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