Ronny Deila est sous le charme du Standard : "Les matchs à Sclessin me donnent la chair de poule"

Ronny Deila est sous le charme du Standard : "Les matchs à Sclessin me donnent la chair de poule"
Photo: © photonews

Le coach du Standard de Liège a accordé une interview à Eleven Sports durant le stage d'hiver à Marbella. L'occasion de revenir sur la première partie de saison et le début de son aventure en bord de Meuse.

Premier coach de l'ère 777 Partners, Ronny Deila est arrivé dans un Standard de Liège malade, qui venait de sortir d'une saison très difficile sous Mbaye Leye puis Luka Elsner. En quelques mois, le Norvégien est parvenu à gagner contre plusieurs grosses équipes du Royaume (Bruges, l'Antwerp, Anderlecht,..) et à s'aligner à nouveau dans les hautes sphères du classement. 

Questionné par Eleven Sports quant à la note qu'il donnerait à sa première partie de saison au Standard, le Norvégien a tenté de ne pas se montrer trop "sévère" envers lui-même et ses joueurs : "Il faut voir d'ù nous venons, où nous avons commencé. Je vais donc donner une note assez élevée : un 8." 

"Je suis parfois trop sévère sur certains choses, mais je pense que nous avons vraiment crée une belle unité dans le groupe, qu'il y a une base dans la culture et la façon de jouer sur laquelle nous pouvons nous appuyer", a reconnu Deila. "Les résultats étaient bons. J'aurais pu espérer trois ou quatre points de plus. Sur les deux derniers matchs que nous avons perdus (contre Eupen puis l'Union, ndlr), j'aurais aimé en gagner un. Mais je pense que nous avons eu ce que nous méritons, ni plus ni moins. Je le constate aussi quand je regarde les statistiques de match. Nous sommes là où nous méritons d'être." 

Outre l'esprit de jeu du Standard, Deila a réussi à faire revivre le chaudron, l'enfer de Sclessin, qui rugit à nouveau de passion lors de chaque match à domicile. "On peut me demander : 'Qu'est ce que ça fait d'être coach du Standard ?'. C'est spécial. Ce n'est pas un simple club de football. C'est un club spécial. Et assister à ce genre de matchs, participer cette atmosphère et cette passion, ça me donne la chair de poule. Ca me donne beaucoup d'énergie.

Deila ne compte néanmoins pas brûler les étapes et sait que la saison est encore longue. " (En tant que coach du Standard) Tu peux aller loin. Mais nous avons encore beaucoup de travail à faire en tant que club, dans notre culture et notre manière de jouer. On a assez bien commencé, mais le chemin est encore long. C'est bien de voir que le potentiel est grand dans ce club, surtout grâce aux fans, la passion ou l'intérêt que cela suscite." 

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