Un Diable balance sur la gestion de Tedesco : "Mentalement, j'avais abandonné"

Un petit mois après le départ de Domenico Tedesco, les langues commencent à se délier. Charles De Ketelaere s'est ainsi libéré de quelques vérités qu'il avait sur le coeur.

Alors qu'il était appelé à incarner la relève des Diables post-Roberto Martinez, Charles De Ketelaere n'a débuté que trois matchs en équipe nationale sous les ordres de Domenico Tedesco. Malgré les absences répétées de Kevin De Bruyne et ses prestations avec l'Atalanta, CDK n'est pas encore parvenu à s'imposer comme meneur de jeu des Diables.

Het Laatste Nieuws l'a interviewé sur notre ancien sélectionneur : "Je ne veux pas dire du mal de l’ancien entraîneur national, mais tout le monde a vu que les choses devenaient difficiles" a-t-il débuté. En creusant un peu, on s'aperçoit que la frustration était de plus en plus présente.

Prolonger Tedesco avant même son premier grand tournoi, une erreur

"Après cette victoire en Europa League avec l’Atalanta, j’avais envie d’aller à l'Euro. Je pensais que j’allais y jouer un rôle. Mais quand je n’ai pas été autorisé à jouer le deuxième match de groupe contre la Roumanie, je me suis dit que j'étais venu pour rien" se souvient-il, amer.

L'ancien Brugeois n'a pas disputé la moindre minute en phase de groupe, il est à peine monté contre la France, une fois le score à l'avantage des Bleus : "Ce fut un véritable coup dur. En tant que footballeur, vous devez toujours être prêt à jouer, mais après la Roumanie, j’ai mentalement abandonné".

{READALSO}De Ketelaere l'assume, la gestion de Tedesco l'a complètement sorti du tournoi : "Ce jour-là, (toujours contre la Roumanie), je me suis résigné à l'idée que je ne jouerais plus un rôle important dans cet Euro. C'est comme cela que je l'ai ressenti. Par la façon dont on vous traite". On comprend mieux que la situation était devenue intenable, avant même le début de la Ligue des Nations.

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