Le "cowboy" John Textor en guerre contre Nasser Al-Khelaïfi et ses "toutous"

John Textor a encore fait l'actualité récemment. Dans le cadre d'un épisode de Complément d'Enquête, une réunion de la LFP a été dévoilée, lors de laquelle le propriétaire de l'OL s'écharpait avec Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG.

Le football français ressemble de plus en plus à Règlement de comptes à OK Corral, et John Textor adore les rôles de cowboy. Le propriétaire de l'Olympique Lyonnais est depuis longtemps en croisade contre le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, qu'il accuse de conflit d'intérêt dans le cadre des négociations pour les droits télévisés du football français.

Al-Khelaïfi est en effet président du BeIn Media Group, diffuseur partiel de la Ligue 1, ce qui ne plaît pas à Textor. Les relations du Qatari avec les autres présidents est également pointée du doigt : durant la vidéo dévoilée par Complément d'Enquête, Al-Khelaïfi s'en prend de manière très agressive à Joseph Oughourlian, qui lui demande de "respecter les autres présidents".

Textor était ensuite intervenu pour mentionner le comportement de "tyran" du président du PSG, ce qui a donné lieu à ces propos de la part de ce dernier : "Tu viens d'on ne sait où, comme un cowboy, et tu nous parles. Tu ne comprends rien à rien".

Au centre des débats également, l'attitude du président de la LFP, Vincent Labrune, qui a entamé la réunion par un message de remerciements à l'égard de Nasser Al-Khelaïfi, "qui fait tant pour le football français". Résultat : Textor le traite de "toutou" du Qatari, propos sur lesquels il est revenu pour L'Equipe.

"J'essaie de changer un peu ma façon de m'exprimer car je regrette parfois certains de mes propos. Mais je ne savais pas comment appeler autrement un président de ligue qui a, à ce moment-là, abandonné son leadership pour permettre que l'appel soit à ce point dominé par un seul président en conflit d'intérêt", regrette le propriétaire de l'OL.

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La rencontre entre Lyon et le PSG, prévue pour ce dimanche en Ligue 1, risque donc de valoir son pesant de cacahuètes... en coulisses, du moins.

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