Karetsas est loin d'être le seul : une grave négligence de la fédération pour expliquer tous ces binationaux qui nous tournent le dos ?
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Konstantinos Karetsas a bel et bien choisi de représenter la Grèce. Derrière son choix tout à fait respectable, des voix s'élèvent sur la manière dont l'Union Belge a géré la situation.
Le choix de Konstantinos Karetsas de tourner le dos aux Diables Rouges a suscité pas mal de réactions ces dernières heures. À la mesure de son potentiel, dirons-nous. Mais tout cela doit rester dans les limites : malgré la déception, il convient de respecter sa décision.
"Si son cœur est en Grèce, alors personne ne peut le contredire. Ils ont aussi été plus rapides. L'entraîneur national grec et le directeur technique étaient à Genk pour le match de ce weekend", déclare Franck Boeckx sur le plateau d'Extra Time.
Faire preuve de bienveillance quant à l'issue du dossier n'interdit pas pour autant de remettre en question l'attitude la fédération. Après Zakaria El Ouahdi et Chemsdine Talbi, c'est un autre binational qui nous passe sous le nez.
La Belgique n'attire plus
"J'ai été en contact avec Dimitri De Condé et il m'a dit que les Grecs étaient très présents et le voulaient. Je lui ai dit que nous n'avions pas de directeur technique", poursuit Boeckx. "Mais nous avions un directeur technique", a rétorqué Wesley Sonck, faisant référence à Francky Vercuateren. "Quelqu'un qui savait qu'il allait partir et qui ne voulait plus rien faire", lui répond l'ancien gardien anderlechtois.
{READALSO}La désorganisation au sein de l'Union Belge a-t-elle coûté aux Diables l'un des talents les plus prometteurs de ces prochaines années ? Vincent Mannaert est en tout cas arrivé avec plusieurs longueurs de retard : "On ne peut rien lui reprocher", confirme Franck Boeckx. Un constat qui fait étrangement penser au dossier Talbi, pour lequel Mannaert a tout tenté pour apaiser le ressentiment du joueur de son entourage vis-à-vis de ses anciens interlocuteurs fédéraux.