Le premier titre en 8 ans semble encore très loin pour Anderlecht : Besnik Hasi va devoir réaliser un vrai miracle

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Presque aucun supporter d'Anderlecht ne parle de la finale de la Coupe de Belgique avec confiance. Le premier titre en huit ans semble tellement loin pour les Mauves, encore surclassés contre le Club de Bruges.

Demandez à Kasper Dolberg après la rencontre :  ne trouvez-vous pas cette performance inquiétante ? "Non, je sais à quel point nous avons des bons joueurs et ce que nous pouvons faire. Mais nous avons eu peu de temps pour mettre en place les nouvelles idées du coach", déclarait le Danois en zone mixte. Question suivante : aurez-vous une chance en finale de la Coupe ? "Oui", a-t-il répondu.

La question est de savoir si cette réponse correspond à la réalité. Car voilà déjà six matchs qu'Anderlecht n'a pas gagné le Topper. Cinq défaites d'affilée et à chaque fois, le RSCA a été dominé du début à la fin. Cela n'inspire pas vraiment confiance.

Pour tous les analystes et observateurs, il est difficile d'imaginer Anderlecht comme vainqueur de la Coupe le 4 mai. Personne n'y croit ou presque. Même Besnik Hasi a été interrogé sur le fait que le Club commence lentement à hanter l'esprit des joueurs.

Cet Anderlecht manque de courage contre les cadors

Évidemment, après sa première semaine, Hasi ne peut pas dire que ses joueurs se laissent intimider, mais c'est le cas. Anderlecht ose à peine jouer lorsqu'ils affrontent les Blauw & Zwart et, par extension, Genk et l'Union. Le ballon est souvent simplement dégagé dans l'espoir qu'un coéquipier le récupère. Hasi devra trouver un moyen de ne pas être autant sous pression que lors des dernières confrontations. Mais cela est-il possible en 5-3-2 ? Ce n'est pas certain...

{READALSO}On ne peut pas dire après un seul match qu'Hasi n'est pas l'homme qu'il faut pour inverser la tendance, car il y croit fermement. Mais pour ceux qui ont vu cette première mi-temps, rendre Anderlecht rapidement suffisamment compétitif pour la finale de la Coupe semble presque impossible.

À moins que Besnik Hasi ne puisse inverser la tendance et leur insuffler le courage nécessaire, ce qui n'arrivera qu'avec des résultats positifs. Pour ça, il devra aligner tous ses meilleurs joueurs sur le terrain. Verschaeren, Edozie, Huerta, Dolberg, Stroeykens... Ces garçons seront la clé, car des semaines difficiles attendent encore le RSCA.

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