Pas le plus rapide, ni le plus technique, Vanaken dévoile son meilleur atout : "C'est ma plus grande qualité"

© photonews

Ce soir, Hans Vanaken disputera son 500e match avec le Club de Bruges, sur la pelouse de La Gantoise. Un cap symbolique pour le milieu de terrain de 31 ans, qui ne s'est jamais considéré comme le plus rapide ni le plus technique des joueurs.

"Je sais que je ne sais pas dribbler et que je ne suis pas rapide, donc je dois être bon ailleurs." rigole-t-il. "Ma plus grande qualité, c’est mon intelligence de jeu. J’essaie toujours de savoir ce qui se passe autour de moi." a confié Hans Vanaken à la Dernière Heure.

Vanaken a joué avec les Diables Rouges lors de la dernière trêve internationale, sous la direction du nouveau sélectionneur Rudi Garcia. "On a pu discuter en tête-à-tête pendant le stage. Il voulait savoir comment je réfléchis et quelles étaient mes forces. J’ai eu l’occasion de commencer le match contre l’Ukraine, mais il est trop tôt pour dire si je vais devenir un pion important. En tout cas, je suis content qu’il ne soit pas adepte de la philosophie Red Bull." plaisante le Brugeois.

Détail intéressant : Vanaken a parlé en français avec Garcia. "Je comprends bien la langue et je peux m’exprimer, mais je n’aime pas trop ça parce que je ne sais pas toujours comment formuler les choses précisément." Selon lui, cela pourrait expliquer pourquoi il est moins connu en Belgique francophone. "C’est possible, oui."

En Wallonie, Vanaken a l’image d’un homme réservé et sérieux. "Les Flamands pensent exactement la même chose." dit-il avec un clin d’œil. "D’anciens coéquipiers comme Jelle Vossen ou Siebe Schrijvers m’ont raconté que, quand ils ont signé à Waregem ou Louvain des gens leur demandaient comment j’étais en vrai."

{READALSO}"Tout le monde croit que je suis froid et très sérieux, mais c’est complètement faux." assure Vanaken. "En réalité, je ris beaucoup, mais je comprends que les gens ne le voient pas toujours. Et je ne fais pas vraiment d’efforts pour corriger cette image."

Ce soir, il pourra faire parler ses pieds pour la 500e fois sous le maillot bleu et noir. Et comme toujours : sans chichis, mais avec un regard qui voit juste un peu plus vite que les autres.

Plus de news