"Quand Lommel a marqué, je me suis dit qu'on n'allait pas s'entraîner le lendemain" : comment la RAAL a changé le cours de l'histoire

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La RAAL n'est pas encore redescendue de son petit nuage après son retour en première division. Frédéric Taquin peut souffler, lui qui a vecu quelques jours sous pression.

La RAAL avait beau disposer de moyens plus modestes que ses principaux concurrents à la montée qu'étaient le RWDM et Zulte Waregem, le stress n'en était pas moins grand lors de la dernière journée, quand l'équipe avait son sort entre les mains pour valider son ticket pour la D1A.

Cela s'est ressenti : les Loups ont longtemps peiné à déployer leur jeu habituel à Lommel : "Mes joueurs n’étaient pas nerveux, mais plutôt excités. L’avant-match s’est bien passé mais la première période a été difficile, on était en dessous de notre niveau. On est resté solide défensivement et on a pu faire la différence en faisant monter nos cadors, nos joueurs plus techniques", explique l'entraîneur Frédéric Taquin sur le plateau de La Tribune.

Une montée au forceps

Forcés de marquer deux buts, les Loups n'en menaient pas large : "Quand Lommel a marqué, je me suis dit qu’on n’allait pas s’entraîner le lendemain pour jouer jeudi le tour final. Ensuite, je me suis assis 30 secondes et on s’est relevé pour encourager les joueurs", avoue Taquin. 

La suite appartient à l'histoire : "Ils avaient toujours faim et on arrive à égaliser rapidement. A partir de là, il n’y avait qu’une équipe sur le terrain. On a pris tous les risques pour aller chercher cette victoire". Une victoire qui propulse le club en D1A. Pour un entraîneur qui a commencé en P4, le chemin parcouru est immense : "J’ai revu tout mon parcours ! J’avais envie d’entraîner en division 1 et je me sentais capable de le faire, maintenant il faut vraiment le vivre. ​Mais c’est impossible à faire sans un président comme Salvatore. Il m’a toujours protégé et je voulais le remercier de cette manière, en montant en D1".

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Le club ne veut pas en rester là, Frédéric Taquin en premier : "J’ai l’UEFA Pro et je parle anglais désormais. Les transferts ? On a une cellule de recrutement qui travaille très dur. Certes, on n’a pas de moyens extraordinaires mais on peut créer un collectif solide qui correspond aux valeurs de La Louvière. La D1 va m’obliger à me surpasser et je vais continuer à évoluer".

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