Ça chauffe dans les bureaux d'Anderlecht... et ce n'est pas fini
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Mardi soir, à Neerpede. Alors que le soleil se couche paisiblement sur le centre d'entraînement d'Anderlecht, l'ambiance est tout autre dans la salle du conseil.
Les tensions internes à Anderlecht ne peuvent plus être ignorées. Une chose est claire : le départ de Wouter Vandenhaute n’est pas sur la table. Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est le départ inattendu de Kenneth Bornauw, le CEO Non-Sports, soutenu dès le départ par Marc Coucke.
Pour Coucke, Bornauw était le lien idéal entre la gestion du club et les aspects commerciaux. Un homme de confiance, censé faire avancer Anderlecht grâce à sa vision business. Son départ a donc été mal vécu. "On va te regretter, champion", a écrit Coucke sur ses réseaux sociaux.
Le départ de Bornauw sans que Coucke ait vraiment été consulté n’a fait qu’élargir la fracture. Pourtant, ceux qui pensaient que Coucke profiterait de l’occasion pour pousser Vandenhaute vers la sortie se trompent. Du moins pour l’instant.
Juridiquement et financièrement intouchable
Un départ de Vandenhaute semble aujourd’hui pratiquement impossible, tant juridiquement que financièrement. Son mandat de président prend fin en 2031, protégé par un solide contrat. Et surtout via la société Mauvavie qu’il détient avec l’investisseur Geert Duyck. Il possède 26 % des parts du club, ce qui représente une injection de 24 millions d’euros.
{READALSO}Pendant ce temps, d’autres membres du conseil d’administration réclament des réponses concrètes sur les choix sportifs. Quel sera le budget pour les transferts ? Quelles sont les priorités du mercato ? Comment remplacer Bornauw dans la structure du club ? Ce sont ces questions, bien plus que le sort de Vandenhaute, qui animent les débats en coulisses.
Ceux qui s’attendent à un changement rapide au sommet risquent d’être déçus. Vandenhaute reste en poste, sans bouger, au grand regret de certains supporters.