Crise financière à Anderlecht : le plan de Vandenhaute ne fait pas l'unanimité
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Le RSC Anderlecht fait face à des difficultés financières et cherche activement des solutions pour renforcer sa trésorerie. Une nouvelle augmentation de capital est envisagée, mais elle nécessite l'accord de tous les actionnaires.
Sans l’accord de tous, des actionnaires comme Mauvavie, qui peuvent aujourd’hui bloquer certaines décisions, risquent de perdre une partie de leur pouvoir. Un scénario que Wouter Vandenhaute et Geert Duyck veulent absolument éviter.
Selon Het Laatste Nieuws, une autre option évoquée par Vandenhaute serait de contracter un prêt auprès d’une société d’investissement, à l’image de ce que l’Antwerp a fait avec Tifosy. Mais cette option comporte des risques, car elle s’accompagne d’un taux d’intérêt élevé, supérieur à 10 pour cent.
En interne, certains se demandent s’il est vraiment judicieux de s’endetter encore, surtout sur le long terme. Une autre piste serait de vendre des actions. Le président Vandenhaute ou l’ancien propriétaire Marc Coucke pourraient décider de céder leurs parts.
Mais Coucke a déjà injecté plus de 130 millions d’euros dans le club et il sait qu’il ne récupérera jamais cette somme. Une vente ne va donc pas de soi pour lui.
De son côté, Vandenhaute ne semble pas non plus prêt à se retirer. Au contraire, il se verse chaque année 420 000 euros en tant que président et il s’est solidement installé dans la structure du club.
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Selon plusieurs sources internes, la clé de l’impasse actuelle se trouve entre les mains de Duyck, le partenaire d’affaires de Vandenhaute. Tant que Duyck lui reste fidèle, le modèle actuel de gouvernance ne bougera pas.
Sur le plan sportif, Anderlecht revient au sommet, mais en coulisses la situation reste tendue. Sans unité entre les actionnaires, le club risque de se retrouver de nouveau à un tournant financier important.