"J'ai souvent pleuré" : la face cachée du succès de Jérémy Doku
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Dès ses premières apparitions à Anderlecht, Jérémy Doku a été considéré comme la "next big thing" du football belge. Un statut qui n'a pas toujours été simple à gérer.
En dévoilant sa nouvelle série sur sa vie et son début de carrière, Jérémy Doku avait promis de se montrer comme on ne l'avait jamais vu. Il n'a pas menti : les premiers épisodes montrent les à-côtés de sa vie de joueur professionnel, quitte à dévoiler les moments de doutes.
Même dans la carrière d'un phénomène qui n'a pas tardé à montrer son talent au marché international, il faut passer par des moments sombres. Les sacrifices ne sont pas toujours simples à gérer. Dans le dernier épisode, il évoque ainsi la période de quatorze à dix-huit ans, qui coïncide avec son premier départ de la maison pour pouvoir entièrement se dédier au football.
Seul, ou presque, face au changement
"Pendant cette période, j’ai perdu contact avec ma famille. J’étais très proche de mon frère, mais on perd ça quand on ne vit plus à la maison. Les amis deviennent alors notre nouvelle famille". Loin du domicile anversois, Doku s'est endurci. Et même à son départ d'Anderlecht pour Rennes, il a fallu appréhender un nouvel environnement.
Il n'avait après tout que 18 ans : "Je suis parti seul. Même s’ils viennent parfois nous rendre visite, on perd ce lien. En tant que footballeur, on subit beaucoup de pression et de critiques", explique le Diable Rouge.
{READALSO}"J’ai souvent pleuré. Pourquoi ? Il faut se montrer d’une certaine manière aux yeux du monde extérieur, mais à la maison, on est complètement seul. On gagne beaucoup d’argent pour ça, alors je ne cherche pas la pitié, mais c’est la vérité", conclut Doku, qui reste humain malgré ses dribbles dévastateurs.