Quatrième journée de D1A et toujours pas de football à la télé : une tendance claire dans les négociations

La tension est toujours bien présente autour des droits de diffusion du football belge. L'écart entre les propositions de DAZN et opérateurs de télécommunications reste important, l'impasse demeure.

Officiellement, les négociations se poursuivent, mais l'écart entre la demande et l'offre est grand. DAZN a payé 79 millions d'euros pour les droits en direct de la première division et les diffuse désormais via son application. Par le biais d'un accord avec les entreprises de télécommunications, il pourrait générer des revenus supplémentaires, mais selon DAZN, les sociétés de câblodistribution n'ont pas encore fait de "propositions sérieuses". Les opérateurs disent rester intéressés, mais uniquement à un prix conforme au marché.

Pour les opérateurs télécoms, le football belge n'est plus la priorité qu'il était autrefois. Alors que les droits sportifs étaient un moyen de vendre des offres groupées, les opérateurs veulent maintenant au moins atteindre l'équilibre financier. Cela s'explique également par les milliards d'investissements dans la fibre optique et la diminution du nombre d'abonnés à la télévision classique.

Les autres sports non essentiels pour les opérateurs télécoms

Un accord est d'autant plus difficile à trouver que DAZN ne veut proposer le football belge que dans le package plus large "DAZN Total", comprenant également du football étranger et d'autres sports. Les entreprises de câblodistribution estiment que du contenu supplémentaire apporte peu de valeur à leur public, tout en augmentant considérablement le prix, selon De Tijd.

Pendant ce temps, les opérateurs télécoms perdent des abonnés aux sports. Environ 400 000 à 450 000 Belges paient pour du sport en direct, mais malgré ces pertes, les opérateurs télécoms ne veulent pas céder. Ils pensent que les clients partis ne reviendront pas si facilement.

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DAZN espère que les opérateurs seront sous pression si davantage d'abonnés partent et vise une percée avec un accord avec un seul parti. Les opérateurs, quant à eux, attendent en espérant que DAZN n'attire pas autant de nouveaux clients que prévu. À chaque journée sans accord, la valeur d'une entente diminue pour les deux parties. La question demeure de savoir qui gardera le plus longtemps ses nerfs dans cette impasse autour du football belge.

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