Romelu Lukaku dévoile ses pires déceptions avec les Diables : "J'ai tout pété dans le vestiaire"

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La blessure de Romelu Lukaku prive les Diables d'un élément fort. Outre son impact dans le jeu, l'attaquant de Naples est également une figure clé du vestiaire.

Romelu Lukaku a beau avoir pulvérisé le record du meilleur buteur de l'histoire des Diables Rouges, sa relation avec l'équipe nationale est passée par des phases de hauts et de bas. Il revient pour la RTBF sur ses plus grosses désillusions en sélection. Deux d'entre elles concernent des matchs contre la France.

La première n'est pas difficile à deviner : la défaite en demi-finale de la Coupe du Monde 2018 est encore dans toutes les têtes. Le but inscrit sur corner par Samuel Umtiti hantera Lukaku jusqu'à la fin de ses jours.

"Il fallait aller chercher ce titre. Qu’est-ce qui s’est passé ? On n’a pas préparé les phases arrêtées... Samuel Umtiti arrive au premier poteau, il met sa tête et c’est fini. Je ne suis pas là pour être ami avec tout le monde, je dis juste la vérité. Je ne mens pas", explique-t-il, dans des propos assez interpellants sur le programme d'entraînement avant un tel rendez-vous.

Garder la rage de vaincre dans l'équipe

Mais ce n'était rien comparé au coup de gueule poussé à l'issue de la défaite chez les Bleus en Ligue des Nations : "J’ai tout pété dans le vestiaire. On commençait à perdre des duels, ça leur a donné espoir". Pour Big Rom, il s'agissait d'une question d'honneur, de fierté.

{READALSO}"Contre la France, les Pays-Bas ou l’Allemagne, quand on a gagné, c’était grâce à la fierté. La victoire en amical au Stade de France, le 4-2 contre les Néerlandais ou contre les Allemands avec Domenico Tedesco. C’était aussi de la fierté. C’est pareil pour le match contre le Brésil en 2018. Jouer avec la haine sur le terrain, parfois ce n’est pas mauvais", explique-t-il.

Pour lui, la mentalité belge doit changer, avec des exemples à suivre : "C'est la raison pour laquelle je m’inspire d’autres athlètes belges qui ont gagné au très haut niveau : Emma Meesseman, Nafi Thiam ou les Red Lions. Ca c’est le top mondial. En foot, il nous manque la fierté dans la formation belge. Les Sud-Américains ont ça, nous pas".

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