L'Union confrontée à ses limites ? La réponse très honnête de Sébastien Pocognoli

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L'Union a dû s'avouer vaincue face à Newcastle (0-4). Sébastien Pocognoli était partagé entre deux sentiments en conférence de presse.

Face à Newcastle, ce sont deux penaltys qui ont fait passer le score de 0-1 à 0-3, alors que l'Union poussait pour revenir. Un scénario frustrant pour Sébastien Pocognoli : "On est déçus de ne pas avoir répondu dans nos moments faibles du match, d’avoir donné deux pénaltys, même si le deuxième est assez léger, selon moi. Le premier but est malchanceux, donc si on met ça de côté, plus les moments où on n’est pas assez précis, on peut avoir des regrets".

Le très haut niveau est une affaire de détails vous répéteront à l'envi les Saint-Gillois. Mais il convient de le dire : Newcastle était tout simplement au-dessus. À chaque fois que les Magpies appuyaient sur l'accélérateur, la défense de l'Union chancelait, en particulier sur les raids dévastateurs d'Anthony Elanga sur le côté droit.

Face à une équipe rôdée aux joutes de Premier League, la différence de qualité intrinsèque s'est fait ressentir. De quoi confronter le groupe à ses limites ? "Oui et non", commence Pocognoli. Si on parle de limites face à Newcastle, je peux l’accepter parce que notre adversaire a évolué à un très bon niveau. Ils ont commencé très fort, ce qui témoigne du respect qu'ils avaient pour nous".

Des enseignements à tirer

"Mais on aurait pu faire mieux dans certains aspects du jeu, cela me donne quelques regrets. J’ai de la fierté par rapport au fait qu’on n’ait pas reculé, on a essayé de proposer du jeu jusqu’à la fin. Mais bon, à certains moments, on a vu avec quelle rapidité ils parvenaient à se sortir de notre pressing, de nos duels. Mais ce n’est pas surprenant. Peut-être que ce sont nos limites, mais j’espère qu’on pourra les repousser en apprenant de ce match", poursuit l'entraîneur saint-gillois.

{READALSO}Les Unionistes vont rapidement devoir tourner le bouton. Dimanche, il y a un choc contre le Club de Bruges au Jan Breydelstadion qui attend : "C’est le même processus qu’après le PSV. À ce moment-là, on était sur notre nuage, on a dû retomber les pieds sur terre. Ici, on est déçus et on doit réagir. C’est le même, processus, finalement. Ici ce sera peut-être plus difficile, certains vont peut-être moins bien dormir, mais on doit garder le positif".

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