Pourquoi l'Union perd-elle tous ses entraîneurs ? Les explications de Karel Geraerts, bien placé pour en parler

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Karel Geraerts a lancé sa carrière d'entraîneur à l'Union Saint-Gilloise. Mais il est lui aussi parti après une saison.

Qu'ont en commun Sébastien Pocognoli et Karel Geraerts ? Plus de choses qu'avoir mis un terme à leur carrière de joueur sous les ordres de Felice Mazzu. Les deux hommes travaillent aujourd'hui tous deux en France après avoir lancé leur carrière de coach à l'Union, sans avoir jamais été le T1 d'une équipe première.

C'est ainsi depuis Reims que Geraerts a répondu à la question ravivée par le départ de Poco : pourquoi l'Union perd-elle systématiquement ses entraîneurs malgré les bons résultats engrangés ? Parti du Parc Duden en 2023, l'ancien milieu de terrain est bien placé pour en parler.

"C'est leur façon de travailler, leur stratégie. C'est leur philosophie ; ils ont une méthode de travail spécifique. Si un joueur ou un manager réussit, il sait qu'il peut gagner plus face à la concurrence, parfois beaucoup plus", commence Geraerts.

Un modèle qui ne laisse pas de place pour les exceptions, même en cas de titre

Le départ d'Anthony Moris cet été obéit au même raisonnement : aussi important soit-il, un cadre de l'Union ne sera pas forcément prolongé ou revalorisé en cas de succès. Si cela ne lui plaît pas, il peut aller voir ailleurs, le modèle de recrutement aura déjà ciblé son successeur.

"Ils ont fixé des limites et sont à l'aise avec ça ; ils savent que c'est comme ça que ça fonctionne. Ils vendent des joueurs très cher. D'un autre côté, ils recrutent des joueurs qui ont aussi du talent. C'est leur structure, et ça fonctionne très bien", confirme l'ancien Unioniste.

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