Ricardo Sá Pinto explique le défi un peu fou qu'il relève loin du Standard
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Ricardo Sá Pinto entraîne actuellement une équipe en Iran, l'Esteghlal FC. Il s'est expliqué sur ce choix d'entraîner cette équipe malgré le contexte géopolitique instable.
Il n’était pas inquiet avant de signer : "Non, je ne l’étais pas. J’ai évidemment parlé avec beaucoup d’amis et des gens du club avant mon retour. Tout le monde m’a parlé de la situation."
"C’est une situation militaire mais je n’ai pas été confronté à des scènes de guerre. Ils n’envoient pas de bombes sur la ville, rien," poursuit-il au micro de Sudinfo.
L’ancien entraîneur du Standard ne s’est jamais senti en danger : "La plupart des gens restent à Téhéran et ont une vie normale, avec quelques restrictions. Quand je suis arrivé en Iran, il n’y avait déjà plus de conflit. Tout était calme, tout allait bien. Les gens sont normaux, heureux. Tout va très bien. Je ne peux rien demander de plus."
Pourquoi ce choix ?
Ce n’est pas la première fois qu’il rejoint l’Iran. En effet, lors de l’exercice 2022-2023, il avait également déjà été à la tête de cette équipe.
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Mais alors pourquoi ce choix ? "Cet été, j’avais d’autres possibilités. Certaines personnes m’ont appelé de Belgique, des gens du Standard, des supporters, des amis. Tout le monde voulait que je revienne." Un retour en Belgique ne s'est pas fait et cette signature en Iran semble donc être un choix délibéré. Son équipe réalise pour le moment un très bon début de saison. Deuxième au classement avec un match de moins, l’Esteghlal FC n’est qu’à une unité du premier, Chadormalou, que la formation pourrait dépasser en cas de succès lors de son match de retard. Il aurait cependant préféré revenir au Standard, comme il l’a confié.